Actualit�s : OUVERTURE DES �TATS G�N�RAUX DE LA SOCI�T� CIVILE
Et la parole est donn�e aux citoyens


Les premiers �tats g�n�raux de la soci�t� civile, initi�s par le Cnes, ont d�but� hier. Durant trois jours de d�bats, la parole sera donn�e aux citoyens alg�riens.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Chaque citoyen est l�Etat. Un concept philosophique, politique, social, une utopie m�me selon des penseurs et dans certaines soci�t�s. Mais un postulat qui s�est r�alis�, selon Hela Beji, �crivaine, repr�sentante de la soci�t� civile tunisienne, s�exprimant hier au Palais des nations, � l�ouverture des premiers �tats g�n�raux de la soci�t� civile, initi�s sous l��gide du Conseil national �conomique et social (Cnes). En pr�sence d�un millier d�acteurs sociaux et �conomiques, de repr�sentants de l��lite revendicative nationale, Hela Beji a estim� qu�une nouvelle conception de la citoyennet�, une dignit� retrouv�e, ont �merg� de la r�volution tunisienne, d�clench�e d�but janvier 2011 et au �souffle mondial �. Certes, �il n�y a plus de hi�rarchie �, voire il n�y a pas d�ordre� et l�Etat n�existe plus au sens coercitif dans le pays du jasmin selon l�h�te du Cnes. Pour autant, �le citoyen arrive � commander et c�est l�Etat qui a appris � ob�ir. L�autorit� s�exerce sans la force�, assure cette Tunisienne. Pourrait-il en �tre le cas en Alg�rie ? Le citoyen alg�rien retrouvera-t-il acc�s � la parole, non brim�e lib�r�e de toute entrave ? Pourra-t-il mener sa r�volution ? Vivre son propre printemps arabe ? R�pondant � sa mani�re � ces questions, notamment devant un ar�opage �tranger, le pr�sident du Cnes, Mohamed-Seghir Bab�s a affirm� que les �tats g�n�raux de la soci�t� civile, sous la b�n�diction du pr�sident de la R�publique, sont �une d�clinaison � de ce printemps arabe. Et qu�il est temps de �lib�rer la parole�, permettre aux acteurs sociaux de d�battre �� ciel ouvert, en toute transparence �, assure-t-il. Au nombre d�un millier, les repr�sentants de la soci�t� civile, acteurs du mouvement syndical et associatif �conomique, social, culturel, tant autonomes que gravitant autour du pouvoir, sauront-ils, pourront-ils satisfaire � cet engagement ? Ces acteurs pourront-ils influer sur le syst�me de gouvernance politique ? L�opportunit� est, n�anmoins, permise depuis hier, aujourd�hui et demain matin, � ces acteurs de d�battre et de formuler des recommandations, dans le cadre de cinq ateliers consacr�s, le premier � la red�finition du r�gime de croissance, le second � la sauvegarde du syst�me de protection sociale, le troisi�me au r�le de la soci�t� civile, le quatri�me � la probl�matique de la jeunesse et le cinqui�me � la r�novation de la gouvernance.
C. B.

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