Soci�t� : CIT� BOULEKEROUA � SKIKDA Les infiltrations d�eau provoquent un incendie
Un incendie s�est produit hier dans la cage d�escalier de l�immeuble 5 de la cit� Boulekeroua, dans la zone sud de la ville de Skikda. Les colonnes montantes ont pris feu dans des proportions � la limite alarmantes.
Les locataires ont vite r�agi en tentant d�investir la rue.
L�intervention �nergique et pacifique des forces de l�ordre a r�ussi �
apaiser leur col�re. Les �l�ments de la Protection civile, quant � eux,
ont r�ussi � circonscrire le feu et � �viter un drame d�une ampleur plus
importante. Cet incident est d� aux infiltrations des eaux pluviales �
travers les murs fissur�s, fait que ne cessaient de d�noncer les
habitants depuis leur occupation des lieux. D�ailleurs, parmi ces
derniers, on compte 22 anciennes familles qui habitaient ce site
pr�caire de Bouabaz, �vacu�es � la fin d�cembre 2007 pour les besoins de
l�implantation du pyl�ne du t�l�ph�rique de Skikda, dont les travaux
mettaient leur vie en danger. A l��poque, il faut bien le souligner, ces
familles ont refus� les logements de Boulekeroua, au motif qu�ils sont
plus d�grad�s que leurs gourbis, comme nous l�a bien signifi� un �gourbisard�.
Il n�a pas totalement tort, un d�placement sur les lieux suffit pour
s�en convaincre. Depuis cette date, aucune action digne de nom n�a �t�
initi�e pour att�nuer la d�gradation avanc�e de ce b�timent, qui
renseigne sur la situation peu reluisante qui caract�rise le b�ti �
Skikda.
Zaid Zoheir
Huit familles en danger de mort
Huit familles sont expos�es � un danger de mort au 16, avenue Amar-
Boucha�la (ex-rue du Ravin), sur les hauteurs de Skikda.
Les fa�ades de l�immeuble s�affaissent de plus en plus. Rien n�a �t�
fait depuis des ann�es, malgr� les incessantes r�clamations des
occupants, des locataires chez un priv� et les rapports alarmants
d�expertise �tablis par le CTC et la Protection civile. Notre visite sur
les lieux confirme les appr�hensions des locataires. L�immeuble date de
1836. L�effondrement de la fa�ade a provoqu� des fissurations sur les
murs int�rieurs. Les eaux pluviales et us�es ont caus� l��clatement du
sol de l�immeuble et quelques fissurations �galement. Il y a plusieurs
ann�es, quatre locataires ont �t� relog�s. Leurs anciens appartements
sont devenus un grand d�potoir, abri de pr�dilection des moustiques et
des rats. Le moisi, odeur famili�re des b�tisses en ruine, rend la vie
dure des ceux qui les occupent. Une chose est s�re, les 8 familles sont
en r�el danger.
Z. Z.
|