Actualit�s : AHMED ADHIMI, UNIVERSITAIRE, ANCIEN OFFICIER SUP�RIEUR DE L�ANP :
�Le changement commence d�abord par les hommes�


Le centre de recherche et des �tudes strat�giques Amel el-Oumma a organis�, hier, au centre culturel Azeddine- Medjoubi une conf�rence intitul�e �Printemps arabe, r�sultats et d�fis�. Le directeur du centre Sma�l Hariti et le professeur Ahmed Adhimi ont ainsi dissert� sur le sujet et appel� au changement. �Il faut changer pour pr�server l�unit� nationale et l�int�grit� territoriale du pays�, a averti le Pr Adhimi.
Le conf�rencier augure, en effet, d�un changement de la carte du monde arabe. �J�ai alert� de la volont� des puissances occidentales � contr�ler la r�gion avant m�me la division du Soudan. Maintenant que la Libye est menac�e plus que jamais de d�sint�gration avec un gouvernement � Tripoli et un autre � Benghazi. L�Irak l�est presque� Si une intervention militaire en Syrie est �cart�e du fait que le r�gime d�El-Assad arrange les plans s�curitaires d�Isra�l, nous devons, nous, aller vers un changement profond pour �viter � notre pays un sc�nario similaire �, rappelle-t-il. Le changement souhait� par les Alg�riens n�est, � ses yeux, n�est pas la r�vision des textes mais les hommes. �Tous les responsables, � tous les niveaux de responsabilit�, qui ont �chou� doivent �tre relev�s de leurs fonctions. Il faut aussi combattre la corruption qui est � l�origine de toutes les contestations populaires �, tranche-t-il. Le Pr Adhimi a commenc� d�abord par d�finir les soul�vements dans le monde arabe. �Est-ce des r�volutions, des intifadas, des r�bellions� ?� s�interroge-t-il avant d��tablir un constat : �Ce ne sont pas des r�volutions parce qu�une r�volution doit avoir un plan, un programme et un commandement �. Or, ajoute-t-il pour �tayer son propos, �c�est l�arm�e dont toute la cha�ne de commandement est compos�e d�hommes de main de Moubarak, le narcissisme des meneurs du soul�vement en �gypte tranche avec le pragmatisme que doit avoir la nouvelle g�n�ration pour construire des Etats modernes. En Tunisie, l�on a extirp� un vieux de 83 ans du placard, un ancien ministre sous Bourguiba, pour g�rer la transition, le tribalisme a mis au pas les revendications citoyennes en Libye et au Y�men��. Et il a appel� ensuite � un changement en douceur dans notre pays, avertissant des risques qu�encoure l�unit� nationale si on continue � se voiler la face et � ignorer la conjoncture internationale actuelle faite de pressions internes et externes.
L. H.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/07/24/article.php?sid=120484&cid=2