Comme chaque ann�e depuis un peu plus de vingt ans, le mois de Ramadan arrive avec son habituel lot d�interrogations li�es � la question s�curitaire, cette fois sans doute plus que lors des deux derni�res ann�es.
Le mois de car�me 2011 sera-t-il de la m�me veine que les deux derniers, class�s au rang des mois de Ramadan, peut-�tre, les plus tranquilles que les Alg�riens aient v�cus sur le plan s�curitaire depuis des lustres ? Le discours politique se faisant rare et les analyses des responsables, � l�instar du Premier ministre ou de son ami de l�Int�rieur, souvent en inad�quation avec la r�alit� n�offrent pas de r�elle possibilit� de lisibilit� pour le plus simple des citoyens qui, en fin de compte, se retrouve � se hasarder dans des analyses approximatives, s�aidant des derniers d�veloppements survenus. Ainsi, les tout derniers actes terroristes commis dans les wilayas de Tizi-Ouzou et surtout Boumerd�s contre les diff�rents corps des services de s�curit�, et puis notamment la tentative d�attentat kamikaze projet�e par le trio de terroristes, parmi lesquels Abdelkahar Belhadj, abattu � Th�nia la semaine derni�re, sont autant d�indices qui ne militent pas pour un mois de Ramadan aussi calme que les deux derniers. Du moins � se fier aux convictions chez plus d�un. Entre l�incertitude qui pr�vaut chez les uns et les craintes impossibles � cacher chez les autres, il est cette attitude des responsables du pays qui, selon leur culture, ne jugent pas utile d��clairer la lanterne de leurs concitoyens en brossant le tableau de la situation s�curitaire � l�or�e d�occasions ou de circonstances particuli�res comme peut l��tre le mois de Ramadan. Cela induit immanquablement des interrogations du genre que se posent les citoyens depuis quelques jours. Interrogations accrues � la vue, aussi bien dans la capitale et ses entr�es qu�� travers plusieurs villes du pays, des renforts de policiers et la multiplication de points de contr�le. Sans trop s�efforcer, et quand on s�aper�oit, comme le r�v�lait le Soir d�Alg�rie dans son �dition d�hier, combien sont mitig�s les r�sultats dans le d�mant�lement des r�seaux de soutien et de recrutement de l�ex-GSPC, il devient alors ais� d�agr�er toutes les appr�hensions n�es ces derni�res semaines quant � un mois de Ramadan moins bien sur le plan s�curitaire que les deux derniers qui avaient vu les groupes agissant au nom d�Al-Qa�da en Alg�rie se terrer dans leurs retranchements apr�s avoir subi de s�rieux coups de la part de l�ANP notamment.
A. M.

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