Actualit�s : CHU MUSTAPHA
Les urgences g�rent les �d�g�ts collat�raux� du Ramadan


L�ambiance du Ramadan n��pargne pas le service des urgences du CHU Mustapha. S�il vit au rythme d�interventions �routini�res�, son personnel a pris l�habitude de g�rer les d�g�ts collat�raux de ce mois : troubles digestifs, points de suture dus aux rixes ou plus graves, les accident�s de la route.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - L�odeur de peinture fra�che, m�l�e � celle du chloroforme prend � la gorge. Les lieux sont �tonnamment propres. Les chaises m�talliques sont prises d�assaut aussi bien par les malades que par leurs accompagnateurs. Dans les couloirs, le personnel m�dical, des agents de la Protection civile, des ambulanciers crient des noms, interpellent leurs coll�gues dans un brouhaha indescriptible. Le service des urgences vit au rythme des arriv�es des accident�s de la route, des malades chroniques et des bless�s venus de tous bords. Pas de r�pit en ce mois de Ramadan, le service est sollicit� � longueur de journ�e. M�decins et personnel param�dical re�oivent des centaines de personnes n�cessitant des soins en urgence et d�autres ne relevant pas des cas d�urgence. Ce flux est canalis� par un personnel souvent d�pass�. A l�accueil, deux pr�pos�es tentent de filtrer et classent les arriv�es par ordre de �priorit�s�. Depuis le d�but du mois de Ramadan, beaucoup de personnes �g�es atterrissent aux urgences. D�shydrat�es, elles n�cessitent des soins appropri�s et sont souvent gard�es en observation. Elles repartent avec des consignes claires : s�hydrater et �viter de je�ner. Une recommandation que beaucoup de personnes ne respectent pas. Mais au service des urgences, on croise �galement des jeunes et des moins jeunes venus pour des points de suture souvent � la suite de rixes. �Un grand classique�, confie un infirmier qui s�est habitu�, en ce mois, de recevoir ceux qui, sous pr�texte de ne pas ma�triser leurs nerfs en �tant sous l�emprise de la faim, finissent par en venir aux mains. Aux urgences, atterrissent �galement les accident�s de la route. Ils sont nombreux aussi bien en soir�e qu�en fin de journ�e. Les urgentistes font le d�compte macabre au quotidien. La premi�re semaine du mois de Ramadan aura �t� meurtri�re. Le service des urgences du CHU Mustapha ne conna�t pas de r�pit. Au moment de la rupture du je�ne, l�affluence ne faiblit que peu. Des parents inquiets pour une fi�vre, des accident�s de la route ou des malades chroniques continuent de d�filer. La soir�e charrie �galement sa �client�le�. Le f�tour r�veille gastrites, ulc�res et autres affections digestives. Des dizaines de personnes sollicitent le service des urgences ne sachant comment calmer des douleurs caus�es par un repas gargantuesque. Une routine pour un personnel rod� et qui ne conna�t de r�pit qu�� la fin de sa garde, Ramadan ou pas�.
N. I.

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