Sports : PARLONS-EN
�Ne m�appelez plus Bensiam�


�Cet endroit a toujours �t� un vivier de l��quipe nationale de football, depuis l�ind�pendance du pays. Ouchen, Kheddis, Fergani, Madjer, Merzekane et Halliche, pour ne citer que ceux-l�, car la liste est tr�s longue, ont �t� form�s ici.
Mais aujourd�hui, comme vous pouvez le constater, le centre de Bensiem est en train de pericliter, faute de moyens, et si l�on ne r�agit pas, il dispara�tra.� C�est un v�ritable cri d�alarme que lance Hassan Kehiache, responsable du centre de formation du NAHD, d�nomm� complexe Bensiem du nom de ce m�c�ne de Hussein-Dey qui avait l�gu� cette structure au NAHD. Il est vrai que sur place, la situation est d�solante. D�s l�entr�e, Kehiache attire notre attention sur un probl�me d�environnement : �Ici, on a proc�d� � la destruction d�un immeuble v�tuste mais on a �ventr� une bouche d��go�t qui est juste recouverte d�une grosse pierre, ce qui occasionne la prolif�ration de moustiques et l��manation d�odeurs naus�abondes. � � l�int�rieur, de vieilles baraques abritent une infirmerie rudimentaire, une cantine et un bureau, le tout d�pourvu de climatiseurs. Mais c�est le terrain qui a souffert du manque d�entretien. Le tuf qui le recouvrait a compl�tement disparu pour laisser place � une surface rocailleuse et dangereuse pour la pratique du football. Pis, l�ancien tartan du stade Zioui est entass� en plusieurs morceaux le long du c�t� oppos� � l�entr�e, transformant la ligne de touche en v�ritable d�potoir. Dans le cadre du lancement du professionnalisme, il est pr�vu une aide financi�re aux clubs par la mise en place d�un centre de formation. Le NAHD a l�avantage de poss�der le terrain et il y a m�me un projet de construction d�un h�tel et de r�novation des structures existantes, mais � ce jour, point d'effort de l�Etat.Notre interlocuteur met en cause l�APC : �Nous avons demand� au pr�sident de l�APC de Hussein Dey de nous aider � entretenir un tant soit peu le centre mais il a refus� sous pr�texte que ce n�est pas un bien public. Ce qui est aberrant parce que ce sont les enfants de la commune qui profitent de la formation. � Puis, il conclut am�rement : �Cela ne ruinera pas l�Alg�rie en redonnant vie � cette glorieuse �cole de football. Nous, on n�a pas la chance d�avoir un Haddad mais il est inadmissible que les pouvoirs publics laissent tomber un complexe qui a form� tant de talents.�
H. B.

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