Actualit�s : SHARI VILLAROSA, � PROPOS DE LA PROC�DURE �BLUE LANTERN� : �Les amis ne sont pas tout le temps d�accord�
La vice-coordinatrice des affaires r�gionales au bureau du coordinateur de la lutte antiterroriste au d�partement d�Etat a reconnu, jeudi, qu�il existait une divergence de points de vue entre les Etats-Unis et l�Alg�rie au sujet de l�application du programme �Blue Lantern�.
Tarik Hafid - Alger (Le Soir) - �Nos relations sont tr�s bonnes,
notre partenariat est exemplaire.� C�est en substance ce que r�p�tent
tous les hauts responsables am�ricains, de passage � Alger, lorsqu�ils
�voquent les rapports entre les deux pays. Pourtant, il semblerait que
la question de l�application par l�Alg�rie de la proc�dure dite �Blue
lantern� soit comme une tache sombre dans ce tableau idyllique. Ce
programme, qui impose � quelques Etats de fournir des informations
d�taill�es lors de l�achat de certains mat�riels militaires, poserait un
probl�me de souverainet� au gouvernement alg�rien. Cela s�applique
particuli�rement aux �quipements acquis aupr�s d�autres pays mais qui
comportent des �l�ments d�origine am�ricaine. Shari Villarosa, la
vice-coordinatrice des affaires r�gionales au Bureau du coordinateur de
la lutte antiterroriste au d�partement d�Etat am�ricain, pr�f�re
relativiser. �Les amis ne sont pas toujours d�accord. Il se peut parfois
qu�il y ait des divergences de points de vue. Mais cela fait toujours de
nous de tr�s bons partenaires. Sachez qu�il y a un respect mutuel et une
amiti� r�elle�, a-t-elle pr�cis�, jeudi, lors d�une conf�rence de presse
anim�e conjointement avec le commandant de l�Africom au si�ge de
l�ambassade des Etats-Unis � Alger. Shari Villarosa �vitera de donner
des d�tails sur ces �divergences �. Elle a, toutefois, insist� sur la
bonne foi des responsables am�ricains. �La raison pour laquelle vous
entendez des �loges de la part des Am�ricains � propos de la coop�ration
entre nos deux pays est tout simplement due au fait que c�est une bonne
coop�ration.� Pas d�Africom en Libye De son c�t�, le g�n�ral Carter Ham,
commandant de l�Africom, est revenu longuement sur la question de
l�installation du quartier g�n�ral de cette force dans le continent
africain. �Notre si�ge est en Allemagne, c�est une d�cision pratique
prise il y a quelques ann�es qui constitue � placer Africom au niveau
d�un commandement qui existait d�j�.� Le g�n�ral Ham reconna�t,
toutefois, qu�il y a �toujours eu des discussions pour �tudier la
possibilit� d��tablir Africom en Afrique�. Cette option, qui doit ��tre
prise avec beaucoup de prudence �, n�a pas encore abouti pour des
raisons politiques, mais aussi pour des questions d�ordre financier.
Pourtant, la Libye se pr�sente comme le pays id�al pour accueillir le
commandement de l�Africom, surtout si certains �alli�s� des Etats- Unis
d�cident de s�y installer durablement. R�ponse � exp�ditive � du g�n�ral
Carter Ham : �Les Etats-Unis n�ont aucune intention d�installer de bases
militaires en Afrique � part celle dont nous disposons actuellement �
Djibouti.�
T. H.
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