Actualit�s : A�N DEFLA
Rassemblement devant la Direction de l��ducation


Hier, d�s 9h du matin, il �taient des centaines � se rassembler dans la cour et devant l�entr�e de la Direction de l��ducation, situ�e au boulevard du 24-F�vrier.
�Nous sommes l� pour protester contre le m�pris dont nous sommes victimes et d�noncer notre situation qui est bloqu�e depuis 2008�, nous dit l�un des responsables locaux du Syndicat national des travailleurs de l��ducation (SNTE). Et d�ajouter : �On nous m�ne en bateau depuis 4 ans.� Une dame s�indigne de la discrimination dont est victime le corps des adjoints d��ducation en mati�re de classification dans la grille des salaires. �Nous �tions class�s � la cat�gorie 11 et nous avons �t� d�class�s � la 7�, dira-t-elle. Par ailleurs, les contestataires trouvent injuste qu�ils n�aient pas le droit de pr�tendre � une promotion au grade de conseiller principal d��ducation (ex-surveillant g�n�ral). �Nous allons partir � la retraite avec le m�me grade que lorsque nous avons �t� recrut�s� un corps condamn�, gel� C�est inadmissible, intol�rable !�, dira une adjointe de l��ducation. Mais ce qui a pouss� les quelque 400 adjoints � bloquer la circulation et � fermer l�acc�s de la Direction de l��ducation le premier jour de la rentr�e semble �tre les propos qu�ils attribuent au SG du d�partement de Bebouzid rapport�s � la base par le coordinateur du mouvement, M. Fertaki, membre de la d�l�gation re�ue jeudi au si�ge du minist�re. �Les pneus qu�ils vont aller br�ler dans les rues n�ont pas encore �t� fabriqu�s�, leur a-t-il dit. La dame clame � haute voix : �Nous consid�rons que ces paroles sont indignes d�un responsable d�un secteur comme le n�tre, ce sont des propos provocateurs qui incitent � la confrontation avec les pouvoirs publics. Nous lui disons que nous sommes des patriotes et nous aimons notre pays, nous sommes pour la revendication pacifique de nos droits, nous ne sommes pas les incendiaires qu�il cherche.� Et d�ajouter : �Cependant, si l�usine qui fabrique ces pneus n�a pas encore �t� ouverte, nous sommes pr�ts � br�ler les pneus de nos propres v�hicules s�il le faut, et nos droits, nous les arracherons cette ann�e, quoi que puisse penser ce �responsable��. � Il faut aussi signaler un autre mouvement de contestation simultan� pr�vu depuis des jours pour le 11 septembre, sous la forme d�un sit-in auquel ont pris part quelque 80 % des agents des services �conomiques des �tablissements du moyen et du secondaire pour faire avancer leurs quatorze revendications. L�un de ces agents nous dira : �On nous consid�re comme des serfs, taillables et corv�ables � merci dans la mesure o� on nous oblige � accomplir des travaux suppl�mentaires sans aucune compensation : vente des manuels, paiement des 3 000 DA � nos risques et p�rils, gestion d��tablissements annexes faute de personnel affect�, op�rations d�examens. En somme, un ensemble de charges suppl�mentaires � accomplir gratuitement�. Il est � signaler aussi qu�aucun acte de violence n�a �t� commis et la contestation s�est d�roul�e sans incidents, mais sous la surveillance attentive de la police.
Karim O.

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