Actualit�s : ANNABA
Visite de l�ambassadeur de Cor�e


�Depuis la signature de l�accord de partenariat strat�gique entre la R�publique de Cor�e et l�Alg�rie, les relations entre les deux pays ne cessent de se d�velopper�, estime l�ambassadeur du pays du Matin calme � Alger, Son Excellence Choi Sung-Joo.
L�ambassadeur intervenait dans le cadre d�une rencontre tenue, hier, au si�ge de l�institut de formation priv� El Qalam d�Annaba, � l�initiative de la Conf�d�ration des cadres des finances et de la comptabilit� (CCFC). Et comme preuve de ce d�veloppement, SEM. Sung-Joo rel�ve l�accroissement des �changes commerciaux qui sont pass�s de 0,5 milliard de dollars am�ricains en 2005, ann�e de la mise en route de la coop�ration strat�gique, � 2 milliards de dollars am�ricains en 2010. Ces �changes commerciaux, qui portent essentiellement sur l�exportation des hydrocarbures alg�riens et l�importation de produits manufactur�s cor�ens, ont donn� lieu, aux dires de ce dernier, � une coop�ration fructueuse en mati�re de formation de cadres alg�riens (une centaine) dans les domaines de la p�che, de la formation professionnelle, des douanes et de l�agriculture. Une unit� de production de semences de pomme de terre � Tiaret et deux projets de pisciculture pour l��levage de crevettes � Skikda et Ouargla. M. Sung-Joo a fait une r�trospective sur le d�veloppement des petites et moyennes entreprises (PME) dans son pays, qui repr�sentent actuellement 99,90 % de l��conomie de la Cor�e, a-t-il affirm�. Au sortir de la guerre de Cor�e en 1953, ce pays, ne poss�dant pas de richesses naturelles, �tait d�vast� et divis� par un conflit ayant donn� naissance � deux Etats, l�un au Sud et l�autre au Nord. Situation qui dure, d�ailleurs, � ce jour. Mais sa politique bas�e sur l�homme a pay�. La prise de pouvoir par l�arm�e au d�but des ann�es 1970, m�me si elle est d�nonc�e par le conf�rencier pour son manque de d�mocratie, a r�ussi un redressement �conomique notable, reconna�t- il. Lors de cette p�riode qui a dur� plus de 20 ans, l�effort �tait ax� sur la cr�ation des petites et moyennes entreprises (PME) avec la garantie de l�Etat qui prenait en charge le financement sans int�r�ts. Cette fa�on de proc�der visait deux objectifs en m�me temps : l�accumulation de richesse et l�offre d�emplois. Sachant que leur production �tait assur�e de trouver des d�bouch�es aupr�s des quelques entreprises g�antes du pays qui ne d�passaient pas la dizaine. Mais � partir des ann�es 1990 et apr�s la grave crise financi�re qu�ont connue les pays du Sud- Est asiatique, l��conomie cor�enne s�est adapt�e en se d�veloppant � l�ext�rieur. Ainsi, les entreprises de ce pays se sont d�ploy�es au Moyen-Orient, notamment dans les pays du Golfe. Aujourd�hui, la Cor�e occupe une position pr�pond�rante dans l��conomie mondiale, gr�ce au savoir-faire de ses enfants, estime-t-on.
A. Bouacha

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