Soci�t� : MARCH�S INFORMELS � CONSTANTINE
La nouvelle-ville lib�r�e, la rue de France de nouveau envahie


Apres plusieurs mois de tergiversions, les pouvoirs publics ont enfin r�agi en d�cidant de faire le m�nage � la nouvelle-ville Ali-Mendjeli, prise d�assaut par des centaines de vendeurs informels.
D�s les premi�res heures de la matin�e d�hier, des �l�ments de la 15e URS ont boucl� tout le p�rim�tre du march� couvert de la ville o� des vendeurs avaient �lu domicile au lendemain des �meutes de janvier dernier. Ceci au moment o� � la rue 19-Juin 1956 (ex-rue de France), lib�r�e par la force publique derni�rement, est de nouveau squatt�e par des dizaines de vendeurs � la sauvette, apr�s avoir constat� un flottement des services de s�curit� qui surveillaient auparavant rigoureusement les lieux. Les commer�ants du march� couvert de la nouvelle-ville, qui n�ont cess� de d�noncer la concurrence d�loyale que leur livraient les vendeurs informels, ont enfin pouss� un �ouf� de soulagement. De m�me pour les habitants des immeubles situ�s � proximit� du march�, asphyxi�s par des tonnes d�ordures et autres d�tritus que laissent derri�re eux chaque soir ces vendeurs. Une situation qui a, du reste, engendr� la prolif�ration des rongeurs et autres moustiques avec tous les risques que cela repr�sente pour la sant� des riverains. Ainsi, d�s les premi�res heures de la matin�e d�hier, des dizaines d��l�ments des brigades anti-�meutes ont encercl� les alentours dudit march� pour dissuader les �squatteurs� de s�y installer. Aussi, des agents de l�ordre ont �t� post�s dans les entr�es et sorties du march� pour emp�cher les probables r�calcitrants de s�y aventurer. Notons en outre, qu�aucun incident n�a �t� enregistr� lors de cette op�ration. Parall�lement, des agents des services communaux d�assainissement ont enclench� une vaste op�ration de nettoyage, de collecte d�ordures et de d�sherbage un peu partout � travers la nouvelle-ville, qui croulait sous les amas d�ordures. Un fait rarissime qui a laiss� une bonne impression chez les habitants. Les familles esp�rent pouvoir enfin circuler en toute qui�tude dans leur ville devenue, h�las, le terrain de chasse par excellence pour les d�linquants de tous bords. En effet, vendredi, une m�re et ses deux filles ont �t� agress�es par des bandits � l�entr�e m�me du march�, causant des blessures � l�une des filles qui avait tent� de r�sister � ses agresseurs.
Farid Benzaid

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