Actualit�s : SUITE � UN DRAME QUI A CO�T� LA VIE � UN JEUNE
Les stagiaires du CFPA de Th�nia ferment la RN 5


Les stagiaires du CFPA de Th�nia, wilaya de Boumerd�s, ont ferm� dans la matin�e d�hier, les deux sens de la voie express (RN 5 Alger-Constantine) passant devant leur �tablissement.
Cette obstruction survenue le premier jour de la semaine, jour de grande circulation vers la capitale, a cr�� deux immenses bouchons dans les deux sens de la route. Les pensionnaires du CFPA ont �t�, en effet, traumatis�s par le drame dont a �t� victime Khekhal Billel, 20 ans, venu de la commune voisine d'A�t Amrane pour rejoindre sa classe. La victime est descendue du bus et a travers� la route. En traversant la chauss�e, elle a �t� fauch�e par un camion qui roulait � vive allure. Filles et gar�ons du centre de formation ont d�vers� leur col�re sur cette importante route pour l�obstruer, emp�chant toute circulation automobile. Toutes les autorit�s de la localit� ainsi que le directeur de la formation de la wilaya de Boumerd�s ont par la suite accouru. Le directeur du centre, Saboundji Rabah, qui est �galement vice-pr�sident de l�APC de Th�nia a us� de p�dagogie et a appel� les protestataires � la sagesse. Ces derniers ont fini par �couter leur directeur pour lib�rer la route vers 9h, non sans avoir pris note de l�engagement du chef de da�ra de Th�nia, concernant la construction d�une passerelle dans un d�lai ne d�passant pas les deux mois. Il est inconcevable qu�il aura fallu d�plorer la mort d�un jeune et une virulente protestation de ses camarades pour qu�enfin les pouvoirs publics prennent l�engagement de s�curiser le tron�on le plus dangereux de la RN 5 pour les pi�tons. Le directeur du CFPA, Saboundji Rabah, rappelle, en effet, que cette passerelle a �t� demand�e par ses soins en 1987, en 1988 et en 1989. Comment a-t-on pu tracer en 1983, le passage d�une important axe routier sans pr�voir une passerelle � proximit� d�un centre de formation et d�une entreprise publique (ex-SNIC verrerie) alors que des centaines de jeunes et de travailleurs s�y rendent quotidiennement et sont oblig�s, pour certains, de traverser la voie express o� les automobilistes ne roulent que tr�s rarement en-dessous des 100 km/h ? Dans pareille situation, les institutions de l�Etat qui ont n�glig� cette sollicitation du responsable du centre de formation endossent l�enti�re responsabilit� morale de ce drame.
Abachi L.

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