Actualit�s : DERNIER RECOURS DES CADRES MOYENS POUR SE LOGER
La promotion immobili�re a aussi ses probl�mes


N�ouvrant pas droit aux autres segments de construction de logements, tels le social, le rural, la location-vente ou le participatif, le cadre moyen, dont le revenu se situe g�n�ralement dans une fourchette comprise entre 70 000 et 100 000 DA, et qui ne lui offre pas beaucoup d�alternatives, se rabat sur la promotion immobili�re, qu�elle rel�ve du secteur priv� ou de l�Etat.
Malgr� les chiffres officiels avanc�s par les pouvoirs publics estimant le nombre global de logements livr�s durant le quinquennat 2004-2009 � plus de 800 000, avoir un toit demeure encore difficile. En dehors des dizaines de milliers d�unit�s r�ellement livr�es, principalement par les Offices de promotion et de gestion immobili�re (OPGI), les intervenants dans le secteur de la construction s�interrogent sur les moyens r�els de faisabilit� quant aux chiffres avanc�s pour le quinquennat en cours (2010-2014). Celui-ci projette la r�alisation de quelque 1,5 million de logements tous segments confondus. A ce sujet, on �voque des contraintes objectives, mais �galement d�autres subjectives. Concernant ces derni�res, il est fait �tat d�une bureaucratie �touffante, causant dans le meilleur des cas des retards de livraison donnant lieu � des r��valuations portant des fois au double le prix du logement fix� initialement, si ce n�est l�abandon pur et simple du projet. Revenons au cadre moyen d�sirant acqu�rir un chez soi. Il a la possibilit�, selon les textes en vigueur, d�opter pour le promotionnel aid� sous conditions, le promotionnel libre (sans aide de l�Etat) ou la vente sur plan aid�e ou sans aide (promotionnel LSP pour le premier ou promotionnel libre pour le second). C�est selon les cas. Il y a ceux qui b�n�ficient de conditions d��ligibilit� � cette aide et ceux qui n�en b�n�ficient pas. Afin de se faire une id�e sur les al�as rencontr�s par les promoteurs immobiliers, nous nous sommes rapproch�s de Belkacem Belhadj, directeur g�n�ral de la soci�t� mixte de r�alisation et de promotion immobili�re (Meditbat) dont le si�ge est implant� � Annaba. �Du fait de la crise du logement, le cr�neau de la promotion immobili�re peut para�tre a priori juteux du fait que c�est l�argent des autres (acqu�reurs) qui est investi par le biais de la vente sur plan. Cependant, ceci est al�atoire pour le promoteur�, affirme M. Belhadj. Pour lui, la r�alisation d�un projet de ce segment �est parsem�e de d�emb�ches et de difficult�s de toutes sortes�. Il commence par �voquer, � ce propos, �la grande gymnastique pour r�gler les diff�rents obstacles bureaucratiques� qui se dressent devant lui. Il est tenu de trouver un terrain d�assiette (le foncier) bien localis� � un tel projet pour lequel l�acqu�reur a investi de l�argent, un bureau d��tudes fiable et des entreprises ayant une main-d��uvre qualifi�e et un mat�riel lourd ad�quat, enfin des fonds de roulement (financement) pour son projet. Une fois le projet d�marr�, il faut ajouter les p�nuries et autres inflations des prise des mat�riaux de construction, ce qui se r�percute sur le co�t initial du logement. Toutefois, ce n�est pas le cas pour un promoteur, r�alisateur qui dispose de moyens de r�alisation colossaux en ad�quation avec la consistance de son programme, rel�ve la m�me source.
A. Bouacha

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