Les r�centes augmentations du ticket de transport sont ill�gales selon la direction des transports. C�est le directeur lui-m�me de cette institution qui le d�clare sur les ondes de la radio locales en demandant aux usagers de ne pas c�der au chantage des transporteurs qui ont d�cid� unilat�ralement d�une augmentation de 50% sans l�accord de la tutelle.
C�est un v�ritable bras de fer qui est donc engag� entre les transporteurs priv�s et la direction des transports, et bien s�r ce sont les citoyens qui font les frais de cette situation. Le directeur des transports donne des pr�cisions quant � une �ventuelle augmentation qui doit r�pondre � certains crit�res. Un minimum de confort doit �tre assur� aux voyageurs, ce qui est loin d��tre le cas, notamment dans le transport priv�. Le responsable lance un v�ritable appel de civisme aux citoyens en leur demandant de d�noncer tout abus. De leur c�t�, les usagers exigent des responsables concern�s un contr�le strict sur les lignes urbaines et de prendre des sanctions contre les contrevenants. Il faut dire que tout le monde se plaint du transport urbain. Il y a le probl�me d�hygi�ne, de la musique � fort volume impos�e aux voyageurs. Depuis l�application de cette augmentation, on assiste � des prises de bec entre les usagers et les receveurs. Alors, si cette augmentation est ill�gale, les citoyens r�clament l�application de la loi et l�intervention de la police, car ce sont les enfants scolaris�s des banlieues qui sont les premiers � en p�tir. Les choses sont encore plus compliqu�es dans la da�ra de Sebdou. Le transport est inexistant, les habitants vivent dans un isolement total. En hiver, cette localit� sombre dans l�oubli. Pour palier � cette insuffisance, le directeur des transports se dit pr�t � aider toute personne qui d�sire investir dans ce cr�neau, notamment pour mettre fin � l�isolement des populations de Sebdou et de Sidi Djilali. Hier, � la sortie ouest de Tlemcen, de nombreux travailleurs habitant Zelboun et B�ni-Mester �taient contraints � faire de l�auto-stop pour rentrer chez eux.
M. Zenasni

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