Actualit�s : OUVERTURE DU CHAMP AUDIOVISUEL
�Il n�y a pas eu de concertations � ce jour�, selon Badreddine Mili


Pour Badreddine Mili, intervenant hier au Centre de recherches strat�giques et s�curitaires, � ce jour, il n�y a pas eu de concertations concr�tes concernant la loi qui va r�gir l�ouverture du champ audiovisuel.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Badreddine Mili, auteur et conseiller aupr�s du directeur g�n�ral de l�ENTV, a anim� hier une conf�rence sur le th�me �L�audiovisuel, quel sc�nario pour quelle ouverture ?� Pour l�intervenant, �il n�y a eu que des supputations sur les choix �ventuels sur lesquels reposeront les textes qui auront � r�gir l�ouverture du champ audiovisuel�. Le projet se fera soit par le biais de la loi sur l�audiovisuel, il fera partie du chantier des r�formes et verra donc le jour avant la fin de l�actuelle l�gislature, donc en 2012, �soit on se contentera de la loi organique sur l�information en cours d�adoption en guise d�ancrage juridique et on renverrait l�adoption et l�application du nouveau r�gime � la prochaine l�gislature, une p�riode propice, compte tenu de sa proximit� avec la date de l��lection pr�sidentielle de 2014�, expliquera le conf�rencier. Ce dernier s�interrogera, par ailleurs, sur l��ventualit� que dans de telles conditions, la Haute autorit� de l�audiovisuel puisse voir le jour avant la loi sur l�audiovisuel. Il �voquera un autre obstacle � la cr�ation de cha�nes priv�es et qui concerne la cr�ation de la t�l�vision num�rique terrestre (TNT), pr�cisant, � cet effet, que si celle-ci n�est pas op�rationnelle d�ici le premier trimestre 2012, dans au moins une demi-douzaine de centres urbains de grande densit� d�mographique, les nouvelles cha�nes seront dans l�impossibilit� d��mettre par ce canal et seront alors oblig�es de diffuser leurs programmes par satellite. Une �ventualit� qui co�tera financi�rement tr�s cher, ce qui n�est pas � la port�e de tous, a-t-il soulign�. Evoquant par ailleurs l�histoire de la T�l�vision alg�rienne qu�il qualifiera de clair-obscur, Badreddine Mili soulignera le fait que l�Unique �ait rat� la transformation des essais, pourtant r�ussis, r�alis�s � ses d�buts pour n�arriver qu�� cr�er des clones de la cha�ne-m�re alors que la concurrence ne fera pas de cadeau � l�ENTV�. Le conf�rencier pr�cisera que le lancement d�une cha�ne n�cessitera d�importants investissements, et ce, � hauteur de 500 milliards de centimes pour notamment l�achat des droits de diffusion de s�ries en vogue et la retransmission des matchs. Il citera, par ailleurs, les conditions optimales de viabilisation de l�audiovisuel, � savoir la r�forme du syst�me de financement, la distribution de la manne publicitaire qui d�pendra de l�entr�e en vigueur des lois sur la publicit�, le sondage et l�audiovisuel, ainsi que la TNT et la cr�ation de la Haute autorit� de l�audiovisuel. Pour cette derni�re, Badreddine Mili notera que l�ensemble de ses membres doivent provenir des rangs des professionnels du secteur. Concernant l�ouverture du champ audiovisuel, le conf�rencier dira enfin que si l��uvre est colossale, �le jeu en vaut la chandelle�. Lors du d�bat, les pr�sents ont mis, pour leur part, en avant, la probl�matique des ressources humaines qui risque de se poser suite � la cr�ation des cha�nes priv�es. Ils pr�ciseront notamment qu�il n�y a pas eu de formation au cours des derni�res ann�es s�agissant de trois professions cl�s que sont la r�alisation, la direction photo et le son. Ces derni�res n�cessitent quatre ann�es d��tudes en plus de l�indispensable exp�rience.
F.-Z. B.

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