Samir Kuntar, dirigeant de la formation de Nasrallah condamn� en 1979 � une peine de 542 ans de prison et lib�r� en 2008 dans le cadre d�un �change de prisonniers entre le Hizbollah et l�Etat h�breu, a parl�, hier, de son exp�rience dans les ge�les isra�liennes lors d�une conf�rence tenue au si�ge du quotidien Ech-Cha�b.
Il parlera tr�s peu de son exp�rience parce que la conf�rence a pris une autre tournure en raison de la pr�sence d�opposants syriens n�ayant pas dig�r� sa position favorable au pr�sident Bashar Al-Assad. Plac�e sous le th�me �prisonniers et guerres de lib�ration nationale�, Samir Kuntar l�avait, en effet, abord�e en saluant la r�sistance d�Al- Assad fils face aux pressions des puissances occidentales et aussi son apport dans la r�sistance dirig�e par le Hizbollah. Un t�moignage qui a suscit� un toll� dans la salle. Samir Kuntar a n�anmoins estim� que les Occidentaux ne sont pour rien dans l��bullition qui a gagn� le monde arabe depuis presque une ann�e pour la simple raison que ce sont ces m�mes Occidentaux qui ont nourri les dictatures arabes. Sauf qu�ils tentent, apr�s coup, de contenir ces r�volutions et placer leurs pions. A ce sujet, il met en garde contre la reproduction du sc�nario libyen. �C�est dangereux ce qui se passe en Libye. Je ne dis pas qu�il ne faut pas changer mais le changement doit �tre fait par les peuples eux-m�mes et non pas par les �trangers, ces puissances colonialistes qui nous ont caus� beaucoup de mal. L�installation d�Isra�l � nos fronti�res en est l�exemple type. C�est que nous ne devons pas gaspiller nos �nergies et les d�tourner de notre but commun, � savoir lib�rer la Palestine�, souligne- t-il. Il a, par ailleurs, qualifi� l��change de prisonniers r�ussi par le Hamas palestinien de victoire. �Echanger un millier de prisonniers contre un seul n�est en aucun cas d�shonorant. C�est une question de rapport de force. La r�sistance ne peut emprisonner beaucoup d�Isra�liens comme l�arm�e isra�lienne peut le faire. Les fr�res de Hamas ont fait avec ce qu�ils ont. C�est une premi�re dans l�histoire de la r�sistance palestinienne.�
L. H.

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