La situation de la cit� des Orangers, dans la plaine ouest d�Annaba, ne cesse de se d�grader de jour en jour. Et pourtant celle-ci �tait cit�e en exemple durant les ann�es 1980 et m�me jusqu�au milieu des ann�es 1990.
Depuis, elle ne fait qu�accumuler les probl�mes dont le dernier en date et le plus grave a consist� en une descente punitive de dizaines de jeunes habitant l��norme bidonville situ� en amont de celle-ci. Cela est intervenu suite � une bagarre entre des jeunes du quartier et d�autres venant du bidonville en question qui voulaient utiliser de force un petit terrain de football situ� � l�int�rieur de la cit�. Ces derniers, qui ont ameut� ceux de leur bidonville, parmi lesquels des enfants de moins de quinze ans, brandissant diff�rentes armes blanches dont des �p�es, se sont attaqu�s � coups de pierres � plusieurs appartements, brisant de nombreuses vitres et agressant quelques jeunes qui ont voulu s�interposer, nous a affirm� Sma�l Sa�di, pr�sident du comit� de quartier des Orangers. Arriv�es sur les lieux en d�but de soir�e, les forces de l�ordre ont mis fin � la bagarre mais n�ont pu poursuivre les fauteurs de troubles faute d��clairage. �De ce fait, ils ne pouvaient prendre de risque et s�exposer aux lanceurs de pierres qui profiteraient de l�obscurit�, nous a affirm� le pr�sident du comit� de quartier. Ni les multiples dol�ances adress�es aux responsables concern�s ni les rares audiences qu�ils ont accord�es aux membres �lus du comit� de quartier n�ont fait bouger les choses. Pourtant, il y a bien eu une rencontre, l�ann�e derni�re, entre les deux parties au sein m�me de la cit�. Rencontre au cours de laquelle une liste de dol�ances en sept points a �t� remise aux �diles et au premier magistrat de la commune. Y figuraient la situation des routes d�grad�es � l�int�rieur de la cit�, le manque total d��clairage public, la remise en l��tat de la br�che ouverte dans le mur d�enceinte de la cit�, utilis�e comme passage par ceux du bidonville cit� plus haut, le projet d�un terrain matico, la construction de caniveaux sur la largeur de la route pour emp�cher celle-ci de devenir un v�ritable fleuve � chaque averse. La d�l�gation communale a promis d�y rem�dier dans les meilleurs d�lais mais depuis les choses n�ont pas boug� d�un iota. Elles se sont au contraire d�t�rior�es, nous pr�cise le pr�sident du comit� de quartier. Il nous a appris, par ailleurs, qu�un projet d�installation d�un poste de police a �t� m�me envisag� par le chef de la S�ret� de wilaya en poste � cette �poque. Malheureusement, comme le reste des promesses, celui-ci n�a jamais vu le jour, a-t-il pr�cis�. �Nos besoins ne sont pourtant pas �normes. Nous ne demandons pas la lune, mais juste quelques am�liorations de notre quotidien�, tient � souligner le pr�sident du comit� de quartier, indiquant cependant qu�il a �grand espoir de voir ces questions prises en charge par le chef de l�ex�cutif de la wilaya afin de rendre le visage d�antan � une cit� qui faisait auparavant la fiert� de ses habitants�.
A. Bouacha

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