Le souci de la stabilit� aura d�cid� les chefs d�entreprises alg�riennes � reconduire le pr�sident sortant dans ses fonctions � la t�te du FCE.
R�da Hamiani rempile pour un troisi�me mandat � la t�te du Forum des chefs d�entreprises (FCE) par 97 voix contre 63 pour son concurrent imm�diat Mohamed Ba�ri. Le scrutin s�est d�roul� ce jeudi 17 novembre comme pr�vu � l�h�tel Ryadh de Sidi Fredj (Alger). Il faut dire que c�est bien la premi�re fois depuis sa cr�ation en 2009 que le FCE b�n�ficie d�une publicit� des grandes campagnes �lectorales � l�occasion du renouvellement de son instance dirigeante. En effet, outre le pr�sident sortant, trois autres candidats ont mobilis� et manifest� leur volont� de pr�sider aux destin�es du Forum. Aussi, c�est sans surprise que l�urne a tranch� en faveur de R�da Hamiani, le premier, faut-il le rappeler, � revendiquer un troisi�me mandat. L�ancien ministre des PME repr�sente l�ancienne garde des entrepreneurs contre la nouvelle g�n�ration men�e par Mohamed Ba�ri, pr�sident des concessionnaires automobiles, et Hassen Khelifati, P-dg de Alliance Assurances. Ces deux derniers avaient rendu publics leurs programmes qui se r�sument � l�introduction de changement au Forum qui a �atteint ses limites� (Mohamed Ba�ri) et �contre l�immobilisme� (Hassen Khelifati). Il faut dire que ce n�est pas tant le programme d�action futur du FCE qui a constitu� la pierre d�achoppement entre les deux tendances du Forum que les r�ticences de nombre de patrons d�entreprise au changement (voulu aussi par eux) auquel ont appel� les deux adversaires de R�da Hamiani. La peur de l�aventure et l�assurance l�assurance de la stabilit� dans un environnement difficile pour l�entreprise ont pr�valu. C�est pour cela que la r��lection de R�da Hamiani peut �tre per�ue sous l�angle de la s�curit�. Le premier tour du scrutin allait vite mettre � jour la tendance forte des intentions de vote bien que le d�compte de voix s�av�rait serr� avec 76 bulletins en faveur de R�da Hamiani. Mohamed Ba�ri a scor� avec 44 votes positifs, soit une voix de plus dans le d�compte de Hassen Khelifati qui a appel� � un report des voix en faveur de son rival d�Ival. Sur 160 votants (sur 200 membres du FCE) dont 52 par procuration ! Le recours � un deuxi�me tour donnera 97 voix pour le pr�sident sortant et 63 pour Mohamed Ba�ri, lequel contre mauvaise fortune fera bon c�ur. Il f�licitera le gagnant par une accolade appuy�e du vainqueur qui lui renvoie l�amabilit� sous les applaudissements de l�assistance pour la bonne animation de la campagne �lectorale et sa d�fense des int�r�ts de l�entreprise alg�rienne. La d�ception est nettement visible chez le pr�sident d�Alliances Assurances qui ne comprend pas la tournure en sa d�faveur prise par ces �lections. Il ne fera pas de commentaires pr�f�rant ne pas attendre la fin du d�pouillement au second tour dans une salle, il est vrai, clairsem�e. Bien s�r, la plupart des pr�sents � la salle de conf�rences de l�h�tel Ryadh - dont certains venus de loin - mettent en exergue l�esprit qui a pr�valu dans ces �lections o� la d�mocratie n�est pas un vain mot et devrait inspirer d�autres �v�nements �lectoraux, clin d��il entendu � la classe politique. R�da Hamiani, sans �motion particuli�re, remerciera tous ceux qui lui ont renouvel� leur confiance pour les deux ann�es � venir, estimant dans la foul�e trop court le mandat qu�il faudrait allonger � 4, voire 5 ans pour, dit-il, mener � bien le programme d�action du FCE et que les 200 recommandations faites par les chefs d�entreprise et transmises au gouvernement ne soient pas un vain mot. Idem pour les d�cisions prises lors de la derni�re tripartite FCE-gouvernement-UGTA. A l�inverse de ses rivaux, il en profitera pour annoncer � ses pairs un certain nombre de mesures entrant dans le cadre de la restructuration du Forum avec notamment la mise en place du Conseil ex�cutif (CE) du Conseil d�orientation strat�gique compos� de 22 membres ( COS). On rel�vera notamment les noms de Mohamed Ba�ri, Mohamed La�d Benamor (agro-alimentaire), Ali Haddad (ETRHB) et Hasnaoui (BTP).Tout un programme.
Brahim Taouchichet

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