Sports : NAPLES SC-MAN CITY
Soir�e volcanique � San Paolo


Les joueurs de Naples ont livr� un match de tr�s haut niveau pour faire tomber l'ogre Manchester City au San Paolo (2-1) et encore esp�rer voir les huiti�mes de finale de la Ligue des champions. En petite forme derni�rement, Edinson Cavani a remis son costume de h�ros en signant un doubl�.
Pr�s de 60 000 �charpes ont �t� brandies par les spectateurs du San Paolo au moment du coup de sifflet scellant la victoire du Napoli sur Manchester City (2-1). L'enceinte napolitaine, souvent bouillante, est entr�e en �ruption en voyant ses prot�g�s faire chuter les leaders invaincus de Premier League lors de la 5e journ�e de la Ligue des champions. �Ce soir, on a r�ussi un exploit, � tout point de vue, savoure Walter Mazzari. C'�tait vraiment difficile, contre une �quipe en grande forme, qui gagne ses matches avant m�me la mi-temps.� D�sormais deuxi�mes du groupe A avec un point d'avance sur leurs adversaires du soir, les Azzurri peuvent surtout plus que jamais esp�rer se qualifier pour les huiti�mes de finale. En cas de victoire � Villarreal lors de la derni�re journ�e, ils accompagneraient le Bayern Munich, assur� de finir � la premi�re place apr�s sa victoire face aux Espagnols (3-1). �Si on n'en profite pas, on devient fou�, sourit l'entra�neur. Naples peut, en effet, savourer car la journ�e et la soir�e furent particuli�rement intenses. Au moment du d�jeuner, les joueurs de Walter Mazzari ont vu la cuisine de l'h�tel dans lequel ils �taient r�unis prendre feu. Leur co�quipier Marek Hamsik, lui, �tait parti au chevet de sa femme, enceinte et victime d'un car-jacking. Le Slovaque �tait pourtant bien pr�sent au moment de d�fier des Citizens qui restaient sur neuf victoires toutes comp�titions confondues. En grande confiance, les Mancuniens de Mancini ont rapidement pris le contr�le du ballon mais sont en fait tomb�s dans le pi�ge napolitain. Reposant sur une d�fense � trois tr�s sereine, les locaux misaient sur les contres et les acc�l�rations de Maggio et Lavezzi sur les c�t�s malgr� seulement 38% de possession. �On ne m�rite pas de perdre ce match, peste d'ailleurs Mancini. Naples a eu ses occasions sur contre-attaques, un exercice o� ils sont vraiment tr�s fort.�
Cavani ressurgit

Au niveau offensif, une grosse pression pesait sur les �paules d'Edinson Cavani, seul en pointe. Malgr� son but au match aller quand les Napolitains avaient obtenu un point largement m�rit� (1-1), l'embl�matique Uruguayen �tait critiqu� pour ses statistiques largement en dessous de ses standards habituels (26 buts en Serie A en 2010-2011, 4 cette saison). D�termin� et opportuniste, il a su ouvrir le score en prolongeant un corner venu de la gauche pour sanctionner l'absence de d�fenseur au premier poteau (1-0, 17e). La tactique des Azzurri a joliment fonctionn� mais les visiteurs poss�dent de redoutables armes offensives et une seule erreur de la d�fense locale a suffi � Mario Balotelli pour �galiser � bout portant (1-1, 33e). �Nous avons fait un bon match, nous avons eu quatre ou cinq occasions de faire 2-2, mais en Ligue des champions, il ne faut pas conc�der de but stupide comme nous l'avons fait�, peut encore regretter Mancini. Pouss�s par un public en d�lire comme au temps de Diego Maradona, les Napolitains ont fait preuve d'une exceptionnelle force de percussion et au bout d'une offensive express lanc�e par Lavezzi et relay�e par Dossena, Cavani s'est offert un doubl� d'une reprise pleine de classe (2-1, 49e). Dos au mur, les joueurs de Mancini, renforc�s par Samir Nasri (71e) puis Aguero, le gendre de l'idole (81e), ont pouss� de plus belle pour trouver la faille face � une formation recroquevill�e devant sa surface. Entre des Anglais d�termin�s et des Italiens explosifs, l'intensit� est encore mont�e pour atteindre des sommets dans une fin de match totalement folle. Entre la frappe d'Hamsik sur le poteau (77e), le duel remport� par De Sanctis face � Balotelli (78e), celui perdu par Maggio devant Hart dans la foul�e et les deux reprises de Balotelli (82e et 86e), le public a eu de quoi trembler. De quoi chavirer de bonheur aussi. �Gagner quand il faut absolument gagner, contre un tel adversaire, �a c'est un exploit�, conclut Mazzari.

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