Soci�t� : HADJOUT (TIPASA)
Bataille rang�e entre bandes rivales


La semaine derni�re, la ville de Hadjout, situ�e � 80 km d�Alger, a connu l�horreur d�une sanglante bataille rang�e entre deux bandes rivales qui s��tait sold�e par trois bless�s avec arme blanche.
A l�origine de cette trag�die la d�couverte � minuit, � la p�riph�rie populeuse de Hadjout, d�une personne gravement bless�e gisant � m�me le sol dans une mare de sang. Il s�agit de M.S., un homme de 34 ans, un repris de justice, demeurant au lieu-dit �Sentier du cimeti�re chr�tien�, � Hadjout, une agglom�ration composite, o� r�gnent la construction illicite et des habitats pr�caires. Ce jeune homme, selon les d�clarations de la police de Hadjout, transport� aux urgences par les �l�ments de la Protection civile, a pu �tre r�anim�. Il a cependant refus� de d�voiler le nom de ses agresseurs. Dans la nuit de cet �v�nement, un jeune homme, le d�nomm� B. M., 29 ans, ch�meur, s�est pr�sent� aux policiers de Hadjout, demandant � �tre plac� sous leur protection, car une bande rivale, � laquelle appartenait le bless� de la nuit pr�c�dente, mena�ait de le tuer. Il convient de signaler que c�est la loi du silence qui pr�vaut chez ces bandes de malfaiteurs et dans ces lieux malfam�s. Le d�nomm� B. M. a avou� qu�il appartenait � une bande rivale constitu�e de quatre personnes, en majorit� des ch�meurs, plac�e sous la responsabilit� d�un quinquag�naire. W.A., 50 ans, mari� et p�re de 6 enfants. B. M. a d�clar� que ces derniers s�appr�taient � organiser une beuverie lors de cette soir�e et qu�ils avaient �lu domicile dans un lieu isol� pour s�adonner � leur vice favori. Malheureusement, ce lieu a �t� squatt� par une autre bande rivale, constitu�e essentiellement de quatre repris de justice, ayant une moyenne d��ge de 24 ans et dirig�e par M.S. 34 ans, un repris de justice notoire. Notre source nous a pr�cis� que la zone choisie par cette bande rivale �tait destin�e � la construction illicite de 2 habitats pr�caires. Ne voulant pas l�cher prise, chaque bande d�fendait bec et ongles ce territoire devenu subitement int�ressant et l�objet d�enjeux. Lors de la troisi�me nuit qui a suivi l�altercation, la bande des repris de justice s�est pr�sent�e au domicile de B. M., qui s��tait plac� sous la protection de la police, l�accusant d�avoir d�nonc� � la mairie et � la police la construction des deux habitations pr�caires. Ainsi, aux environs de minuit, une bataille rang�e opposa les membres des deux bandes, o� se m�laient les bruits et les chocs des sabres, couteaux, barres de fer, fusils � harpon dans un vacarme aux cris et hurlements des femmes apeur�es et les vaines pri�res des vieux en direction de ces fous furieux. Le voisinage, qui ne voulait pas se m�ler directement � cette sanglante vendetta, a quand m�me appel� police secours. Pr�s de vingt policiers s�interpos�rent et encercl�rent ces furieux. Sept membres de ces bandes furent plac�s sous mandat de d�p�t par le magistrat instructeur de Hadjout. L�un d�eux est toujours en fuite.
Houari Larbi

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable