Sports : VISA POUR LONDRES
Le poids des exc�s


Azzedine A�t-Djoudi croit fort � ce qu�il pense apr�s la d�faite de son team face aux Marocains, mardi soir � Tanger. �Nos joueurs ne savaient pas comment g�rer la pression du match.
Ils ont eu du mal � s�exprimer devant des conditions auxquelles ils ne sont pas habitu�s�, a-t-il expliqu� dans un entretien sommaire, hier, quelques minutes avant la s�ance de d�crassage. Pour le s�lectionneur alg�rien, nos joueurs s�expriment mal en d�placement. Un �ph�nom�ne� qu�il incombe, et c�est son droit, � la mani�re dont son groupe de s�lectionn�s a �t� form� au niveau des clubs au sein desquels, commente-t-il, ils ne sont pas en confiance car rarement titularis�s � l�occasion des matches qui soufflent le soufre � l�instar de ce Maroc-Alg�rie durant lequel le public marocain, sans �tre �insolent�, a mis toute son �nergie pour d�stabiliser Mazouzi et ses comp�res. Cela se voyait particuli�rement au d�but de la partie et, pis, juste apr�s la surprenante r�alisation encaiss�e par le portier du WA Tlemcen, au moment o� A�t Djoudi pensait �frapper son coup� en effectuant un double remplacement (Sayoud et Aouadj) juste apr�s que son homologue, Pim Verbeek, eut l�id�e d�incorporer le buteur, Tighadouine. S�il est vrai que le coaching de A�t- Djoudi n��tait pas en r�ussite, la d�faite de ce mardi qui met davantage de tension et de pression sur l��quipe alg�rienne doit constituer un s�rieux avertissement pour les Alg�riens, du moins certains joueurs qui croyaient d�j� que le billet pour le dernier carr� de ce tournoi africain pr�olympique �tait en poche aussit�t les trois points du S�n�gal empoch�s. Et bien, les S�n�galais sont, � la suite de leur succ�s devant le Nigeria, mieux plac�s pour d�crocher la timbale. La faute, par exemple, � un Chalali qui a accumul� les ratages devant les bois adverses, mais aussi � une d�fense alg�rienne qui s�effarouche � chaque mouvement offensif adverse mais surtout � une ligne m�diane allergique � la conservation du ballon, principal crit�re du grand Bar�a pour �touffer ses adversaires. Le Nigeria, adversaire des Verts ce vendredi, �tait, du moins avant ce tournoi, l�illustration parfaite d�une �quipe qui pratique un football total avec monopolisation du cuir, force et r�sistance physique � toute �preuve, le tout articul� sur un jeu simple et direct. Ce sont des principes qu�Augustin Eguavoen a inculqu�s � son groupe, il est vrai mal r�compens� durant les deux premiers matches. Ce qui ne fait pas de cette nation de football la premi�re formation �limin�e dans ce tournoi. Le Nigeria peut encore croire � la qualification au tour suivant. Comment ? En l�emportant face aux Alg�riens par plus de deux buts d��cart, avec l�espoir que le S�n�gal �crame� devant le Maroc. Un sc�nario plausible si bien s�r nos joueurs se perdent � croire que le match du Nigeria est dans la poche. La pr�cipitation a �t� leur p�ch� mignon et face au S�n�gal, malgr� la victoire, et devant le Maroc, derby sanctionn� par un �chec. Comme quoi, pour aller � Londres, il faut jouer juste. Sans exc�s.
M. B.

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