Le Soir Sant� : PR�PARATION DE LA SEMAINE
Masque astringent � la tomate


La tomate est un astringent r�put�. Elle est �galement souvent utilis�e pour r��quilibrer les peaux grasses et peaux � probl�me. Voici donc une recette facile de masque astringent � la tomate pour les peaux grasses et acn�iques.
1. A l�aide d�une fourchette ou d�une centrifugeuse, r�cup�rez le jus de deux tomates fra�ches.
2. M�langez le jus � 100 ml de lait bien frais. Laissez poser le m�lange au r�frig�rateur 24 h.
3. Incorporez petit � petit du rhassoul en poudre ou de l�argile verte jusqu�� obtenir une consistance suffisante pour poser le m�lange sur le visage.
4. Appliquez le tout sur le visage et cou et laissez poser 15 minutes. Rincez � l�eau ti�de.

Le topinambour
Ce l�gume oubli� redevenu � la mode int�resse vivement les chercheurs pour des propri�t�s aussi �tonnantes que la production d��nergie. Riche en fibres, le topinambour pr�viendrait �galement le cancer du c�lon. Plusieurs enqu�tes �pid�miologiques ont r�v�l� un r�le majeur des fructanes, ces sucres qui regroupent notamment l�inuline, dans la protection contre le cancer colorectal. Riche en vitamines A, C et B3, en min�raux comme le potassium, il a la particularit� de contenir des glucides sous forme d�inuline contrairement � la pomme de terre qui accumule du sucre sous forme d�amidon. C�est la raison pour laquelle il est recommand� de le consommer en petite quantit� pour cause de flatulence, d�sagr�ment qui serait augment� par la cuisson � l�eau. En revanche, les diab�tiques qui doivent limiter leur consommation sucr�e l�appr�cient puisque le sucre qu�il contient n�est pas dig�r� et ne passe donc pas dans le sang. Selon les sp�cialistes, cette flatulence s�expliquerait par la facult� que les bact�ries poss�dent � hydrolyser l�inuline pour la sortir du tractus intestinal. Cette m�me inuline pourrait servir d�additif alimentaire. Mais les industriels lui pr�f�rent la chicor�e (hindaba), plus rentable �conomiquement.

Des produits chimiques � l�origine de la maladie de Parkinson ?
La maladie de Parkinson est une maladie neurod�g�n�rative qui touche g�n�ralement les adultes � partir de 50 ans et dans laquelle on constate l�apparition progressive de troubles moteurs, de tremblements et de sympt�mes vari�s : d�pression, incontinence, etc. Les causes de cette maladie semblent multiples et mal connues. En 2009, des chercheurs de l�INSERM avaient montr� que l�exposition aux pesticides multiplie par deux le risque de d�velopper la maladie. Cette fois des chercheurs am�ricains ont voulu v�rifier si certaines hypoth�ses impliquant des solvants chimiques �taient fond�es. Ils ont rep�r� 6 produits chimiques suspects dans la litt�rature m�dicale : n-hexane, xyl�ne, toulu�ne, CCI4 (t�trachlorure de carbone), TCE (trichloro�thyl�ne) et PERC (perchloro�thyl�ne). Pour mettre en �vidence un �ventuel lien, ils ont suivi des jumeaux dont l�un des deux �tait touch� par la maladie de Parkinson et ont observ� les diff�rences d'exposition � ces substances dans l�environnement. R�sultat : l�exposition au TCE multiplie le risque de d�velopper la maladie de Parkinson par six ! Une diff�rence colossale. Le PERC et le CCI4 semblent �galement augmenter l�g�rement le risque. Les autres produits ne montrent pas de diff�rence significative. Samuel Goldman, le directeur de l��tude, nous apporte quelques pr�cision : �Cette �tude a examin� l�exposition occasionnelle mais les solvants en question sont omnipr�sents dans notre environnement. � Il ajoute : �Notre �tude et les �tudes pilotes pr�c�dentes montrent toutes qu�il y a un d�calage d�au moins 40 ans entre le d�but de l�exposition et l�apparition de la maladie. Cela nous laisse une opportunit� pour essayer de ralentir l�apparition des sympt�mes.� L�exposition au TCE, au PERC ou au CCI4 est fr�quente car ces produits sont utilis�s pour le nettoyage � sec des v�tements, les adh�sifs, la peinture ou les nettoyants pour moquette. Le TCE s�accumule dans l�environnement et est �galement un polluant des nappes phr�atiques et par l� m�me peut se retrouver dans l�eau potable. Aux Etats-Unis, ce probl�me concernerait 30% des sources d�eau potable.

LU POUR VOUS
VIH, l�inqui�tante r�apparition d�une souche rare
Une souche tr�s rare de VIH, jusqu�alors cantonn�e au territoire camerounais et qui semblait disparue, circule � nouveau. Plus inqui�tant encore, elle s�virait hors du Cameroun - le seul pays o� elle a �t� isol�e jusqu�alors. Le Pr Fran�ois Simon (h�pital Saint-Louis, Paris) rapporte en effet dans le Lancet, avoir isol� la souche N du VIH chez un Fran�ais de 57 ans, infect� au Togo et pris en charge � Paris. Si ce patient a �t� infect� au Togo, cela prouve que cette souche virale a franchi plusieurs fronti�res depuis le Cameroun. Rappelons qu�il existe deux types de virus de l�immunod�ficience humaine, le VIH-1 (qui est le plus commun) et le VIH-2. Le premier est lui-m�me r�parti en trois groupes : la souche M qui est � l�origine de la pand�mie mondiale, et deux autres souches tr�s rares, O et N. Plus r�cemment, en 2009, un quatri�me groupe - la souche P - a �t� identifi� par une �quipe fran�aise chez une patiente originaire du Cameroun. Ag� de 57 ans, le malade qui fait l�objet du rapport publi� par le Pr Simon a �t� admis en janvier 2011 � l�h�pital Saint-Louis de Paris, � son retour du Togo. Les m�decins ont pu �tablir qu�il avait �t� infect� dans ce pays � l�occasion d�un rapport sexuel, et ont pu �tablir qu�il �tait porteur de la souche N. Or nous a explique Fran�ois Simon au cours d�un entretien, �nous pensions qu�elle avait disparu. Nous l�avions observ�e il y a 15 ans au Cameroun, o� elle avait �t� � l�origine de 10 cas. C�est une souche sauvage extr�mement diff�rente des souches classiques. Elle est tr�s proche de celle que nous retrouvons chez les animaux, et en particulier chez les chimpanz�s �.
Des scientifiques aux aguets
L�identification d�un nouveau cas imputable � la souche N du VIH-1 constitue un fait majeur. �Cela illustre totalement ce qu�il s�est d�roul� au d�but des ann�es 80 avec le VIH. La souche reste silencieuse pendant des ann�es, puis nous observons un nouveau cas.� Autre fait r�v�lateur : la virulence des manifestations cliniques. �Le patient a pr�sent� des sympt�mes s�v�res. Certes nous observons �galement ce type de manifestations avec d�autres souches (du virus). Toutefois, cela nous met quand m�me en alerte.� La bonne nouvelle apparemment se situerait sur le front des traitements. Les m�dicaments actuellement disponibles auraient montr� une tr�s bonne efficacit�. �Un suivi immunologique et virologique � long terme est n�cessaire�, explique Fran�ois Simon. Il tient n�anmoins � souligner l�absolue n�cessit� �d�observer tous les variants du VIH, et d��tre aux aguets pour bien rep�rer ce genre de situation.�

Les oignons contre la grippe
L�oignon, l�ail et le gingembre sont de tr�s bons anti-infectieux. Chez les cultivateurs d�oignons (en France), il �tait reconnu que ces derniers �taient prot�g�s de la grippe. Les femmes de ces cultivateurs d�oignons en pla�aient dans des assiettes un peu partout dans la maison. Ainsi l�oignon absorbait les virus et bact�ries qui se pr�sentaient dans la demeure du producteur. L�efficacit� �tait dr�lement augment�e si les oignons �taient �pluch�s. Si vous ne d�sirez pas en faire une d�coration, au moins mangez-en cru. Ne vous inqui�tez pas pour l�haleine, vous allez tenir les personnes contamin�es � distance. Quand vous d�sirez des rapprochements, mangez du persil ou des zestes de citron et d�orange. Vous allez avoir bon go�t et un corps sain � offrir.

L�orange
Son emploi en mati�re esth�tique n�est pas nouveau. Les acides contenus dans ce fruit drainent les impuret�s de la peau en profondeur et en calment les irritations. Un simple jus d�orange additionn� d�1/3 d�eau de rose fait une bonne lotion astringente.

L�ail
Pour stimuler certaines vertus de l�ail, il faut l��craser avec le plat d�un couteau avant m�me de l��plucher et s�en servir que 10 minutes apr�s. Durant cette p�riode de r�cup�ration, l�ail se transformera en une trentaine de nouveaux compos�s tous excellents pour la sant�. Battre ne fait pas seulement qu�attendrir, cela stimule �galement la production de nouveaux �l�ments..!

Pour r�duire le cholest�rol
Une demi � une tasse de l�gumineuses (lentilles, haricots...) par jour r�duit le mauvais cholest�rol (LDL) de 10 � 20%. De plus, vous aurez le m�me effet sur les triglyc�rides qui est un autre mauvais gras dans le sang.

Saviez-vous que ... ?
Les fruits tels que groseilles, m�res, canneberges (malheureusement rares chez nous) et baies de l�argousier ont d�excellentes propri�t�s anti-inflammatoires ? Consommer ces fruits diminuera non seulement votre douleur, mais vous �vitera les effets iatrog�nes des anti-inflammatoires de synth�ses.

Sachez que...
Les patates douces, les carottes, la citrouille et le cantaloup contiennent tous du b�ta-carot�ne. Le b�ta-carot�ne aide � pr�venir les l�sions cellulaires, r�duit ainsi le risque de d�velopper certains cancers.

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