Monde : Y�MEN
Nouvelle journ�e d�affrontements � Ta�z


Six personnes ont �t� tu�es hier dans des bombardements et des �changes de tirs � Ta�z sur fond de d�saccord entre le pouvoir et l'opposition sur les moyens d'apaiser la tension dans la deuxi�me ville du Y�men.
Trois civils, membres d'une m�me famille, ont p�ri dans des bombardements attribu�s aux forces du pr�sident Ali Abdallah Saleh alors que trois hommes arm�s, proches des opposants, ont �t� tu�s dans des accrochages avec les troupes loyalistes, selon un nouveau bilan de sources m�dicales. Un premier bilan faisait �tat de cinq morts, dont les trois civils, dont les corps ont �t� transport�s � l'h�pital de campagne d'al-Rawda, dans un quartier du centre de Ta�z, contr�l� de l'opposition. Dans cette ville, les unit�s fid�les � M. Saleh tentent de reprendre les quartiers tenus par des hommes arm�s des tribus prot�geant les manifestants. Ces derniers rejettent l'accord sign� � Riyad le 23 novembre entre le pouvoir et l'opposition, qui pr�voit le d�part de M. Saleh contre son immunit�. Au moins 31 personnes, dont une fillette, ont p�ri ces trois derniers jours, notamment dans des bombardements attribu�s � des unit�s loyalistes de l'arm�e � Ta�z, ville du sud-ouest et l'un des foyers de la contestation de M. Saleh. Le vice-pr�sident Abd Rabbo Mansour Hadi, un homme de consensus charg� de g�rer la p�riode int�rimaire jusqu'au d�part de M. Saleh en f�vrier, a ordonn� vendredi un cessez-le-feu et le retrait des soldats et des milices de Ta�z. Il a pr�conis� pour cela la mise en place d'une commission locale r�unissant les repr�sentants du pouvoir et de l'opposition qui a �t� tout de suite contest�e par les opposants. �Une commission locale signifie qu'on se d�robe � l'accord� de Riyad, a d�clar� � l'AFP Mohamed Qahtane, porte-parole de l'opposition, en renouvelant l'appel � une commission nationale qui agirait � Ta�z et ailleurs. La commission militaire nationale est pr�vue par l'accord de Riyad et a pour mission de restructurer les forces de s�curit�, contr�l�es en partie par des proches de M. Saleh, et de retirer les armes des combattants de l'opposition. La violence menace l'application de l'accord de Riyad alors qu'une pr�sidentielle anticip�e a �t� fix�e au 21 f�vrier et que Mohamed Basindawa, un chef de l'opposition, a �t� charg� de former un cabinet de transition. Ce dernier a menac� de renoncer � former un gouvernement compos� d'opposants et de fid�les du r�gime si les bombardements de Ta�z ne cessaient pas.

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