Actualit�s : POUR D�FENDRE LA M�MOIRE DE LEUR COLL�GUE ASSASSIN�E PAR SON MARI
Les cadres et travailleurs de l�APC de Kouba se rassemblent


Les responsables, �lus et travailleurs de l�APC de Kouba se rassemblent aujourd�hui pour d�noncer le sauvage assassinat de leur coll�gue, �gorg�e par son mari. Ils s�insurgent ainsi contre l�atteinte � la r�putation de la d�funte dont ils comptent honorer la m�moire.
Les travailleurs de l�APC de Kouba et coll�gues de la victime n�arrivaient pas hier � contenir leur indignation et leur col�re devant l�ampleur du drame. Apr�s maintes discussions, il a �t� d�cid� que ses coll�gues et amis tiendront un rassemblement aujourd�hui devant le si�ge de l�APC pour se recueillir � la m�moire de la jeune femme mais surtout pour d�noncer �nergiquement les informations publi�es par un quotidien qui �ont ni plus ni moins sali la m�moire de la d�funte qu�ils ont tu�e une seconde fois�, ont d�clar�, hier, d�une seule voix, nos interlocuteurs au sein de l�APC. La nouvelle est tomb�e tel un couperet lundi matin quand la police a contact� les responsables de l�APC pour leur annoncer la mort de N. B. �Il est hors de question que quiconque salisse la m�moire de la jeune femme pour justifier son assassinat, c�est un crime. Ils sont en train de torturer sa famille mais surtout ses enfants�, d�noncent les coll�gues de la d�funte qui s�insurgent contre l�article publi� dans un quotidien qui a �voqu� des d�tails du drame et les circonstances de son d�roulement. A cet effet, des cadres de l�APC, dont quatre �lus, le vice-pr�sident, un d�l�gu�, le pr�sident du syndicat et le chef de service o� exer�ait la d�funte se sont d�plac�s au si�ge du quotidien en question pour d�noncer l�article paru hier. Ils �voquent ainsi la douleur de la famille de la victime et sa consternation. �Elle m�rite le respect, c�est la victime d�un acte ignoble, sans compter le fait que la violence se banalise�, nous dira une coll�gue de la jeune femme assassin�e. La d�funte �tait la m�re de deux enfant �g�s de 14 et 13 ans. Pour ce qui est du mari, il s�est rendu � la police juste apr�s avoir commis son crime.
F.-Z. B.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/12/07/article.php?sid=126912&cid=2