Oran semble renouer avec la fi�vre du 4e art qui a de tout temps �t� impuls�e par le th��tre ind�pendant, qui a � son actif des pi�ces de th��tre de qualit� et souvent prim�es. Un pari que semble vouloir relever la coop�rative le Th��tre du Point qui organise les Journ�es nationales du th��tre ind�pendant du 7 au 10 d�cembre 2011 � Oran.
Un programme riche en spectacles et tables rondes sur le th��tre et la situation des coop�ratives en Alg�rie, ainsi que des ateliers de formation sur l��criture du mono-drame, la r�alisation, la repr�sentation et le son, encadr�s par des sp�cialistes du quatri�me art. Cette premi�re �dition est soutenue par le minist�re de la Culture en collaboration avec le Th��tre r�gional de Mascara et l�Office communal de la culture et des arts de l�APC d�Oran. Feu Sirat Boumedi�ne sera � l�honneur, puisque la cl�ture lui sera consacr�e � travers un hommage qui se veut � la hauteur de cet �v�nement th��tral qui aspire � unifier les rangs des compagnies ind�pendantes, qu�il ch�rissait tant. Huit repr�sentations th��trales �taient donn�es au Conservatoire municipal de musique et dans nombre de r�sidences universitaires d�Oran. Ces pi�ces sont r�alis�es par sept compagnies du th��tre ind�pendant : Masrah Et-Tedj de Bordj- Bou-Arr�ridj ; El-Afsa de Tlemcen, la compagnie les Issers de Boumerd�s, coop�rative El Omri de S�tif. Oran sera repr�sent�e par trois compagnies : Les Compagnons du th��tre, Daraja et El- Youm. Pour le pr�sident de ces Journ�es nationales du th��tre ind�pendant, M. Lakhdar Mansouri, ces journ�es repr�sentent l�aboutissement d�une s�rie de rencontres qui avaient d�but� en 1994 au niveau du Palais de la culture d�Oran. Parmi les initiateurs de cette d�marche, notre interlocuteur cite : le th��tre Clin d��il d�Oran, le Triangle ouvert, le th��tre Lamalif, le th��tre Sinjab... �D�s 1994, l�id�e a commenc� � faire son chemin dans l�esprit de ces hommes de th��tre, afin d�organiser un festival ou bien des journ�es autour du th��tre ind�pendant. D�autres rencontres ont suivi mais il n�y avait pas d�aboutissement r�el�, dira M. Mansouri. Mais quelle �tait la raison ? �Il n y a pas beaucoup de compagnies qui r�sistent aux conditions de leur ind�pendance et finissent par dispara�tre, d�autant qu�il s�agit de compagnie ambulante, qui ont toujours pr�n� le libre choix dans leurs th�matiques.� Et d�ajouter : �L�id�e d�organiser des journ�es pour le th��tre ind�pendant est revenu derni�rement et le projet a �t� d�pos� il y a deux ans. On s�est battu depuis, et le minist�re de la Culture a accept� de nous octroyer une subvention pour exp�rimenter cette premi�re �dition et de l� nous avons mis en place un programme qui comprend des spectacles, de la formation, des ateliers et des conf�rences. � Pour notre interlocuteur, ces journ�es du th��tre ind�pendant sont un d�but avec toute ses faiblesses, �mais c�est l�acte qui est important, nous voulons redonner � Oran sa place de capitale culturelle Alg�rienne. Il lui faut son festival du th��tre. A cet effet, nous aspirons � organiser un festival du th��tre ind�pendant qui aura d�abord le cachet maghr�bin et pourquoi pas plus tard international �. Seuls la bonne volont� (financi�re et engag�e) et l�amour du 4e art rendront tout ceci possible, ce sera un bel hommage � rendre aux premiers initiateurs et d�fenseurs de l�avenir du th��tre ind�pendant.
A. B.

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