Le premier s�minaire national sur de la soci�t� civile et le parcours d�mocratique en Alg�rie, organis� conjointement par le centre universitaire d�El- Tarf et le Syndicat national des enseignants universitaires, n�a pas drain� grand monde et a �t� d�un niveau affligeant.
Les communications pr�sent�es ont ressass� les m�mes d�finitions et objectifs th�oriques de la soci�t� civile, et ce, sans prendre le cas alg�rien comme objet d�analyse approfondie, selon beaucoup de pr�sents. Cependant la communication du directeur du Centre national des �tudes strat�giques et s�curitaires, M. Berkouk, a retenu l�attention de l�assistance par les informations communiqu�es sur la r�alit� des associations qui sont l�gion en Alg�rie (plus de 77 000 � caract�re r�gionale et 900 nationales) et par les conditions et les crit�res pour que la soci�t� puisse s��panouir. Les communicants, des enseignants, ont abord� entre autres : l�exploitation des programmes scolaires afin de les utiliser en tant que vecteur pour la vulgarisation et la promotion de la soci�t� civile, la mise en place de campagnes de sensibilisation et d�information en partenariat entre les pouvoirs publics et les associations, l�investissement dans la recherche scientifique pour impulser le travail de la soci�t� civile et en am�liorer ses m�canismes, l�utilisation des m�dias pour faire conna�tre et promouvoir les concepts de soci�t� civile, la mise ne place de m�canismes pour permettre aux acteurs de la soci�t� civile d��changer leur exp�riences respectives, promouvoir le travail des jeunes dans les associations et rectifier les ses d�viances pour atteindre les objectifs trac�s, la mise � jour des batteries de lois pour permettre � la soci�t� civile d��tre au diapason de l�actuelle conjoncture nationale et enfin promouvoir le r�le de la femme dans les actions et strat�gies de la soci�t� civile. Quoi qu�il en soit, ce premier s�minaire � permis de poser un premier jalon pour de futures rencontres qui permettront � la soci�t� civile de prendre son destin en main et de se lib�rer de l�emprise des pouvoirs politiques, d�argent et religieux.
Daoud Allam

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