Actualit�s : ASSOCIATION G�N�RALE DES ENTREPRENEURS ALG�RIENS (AGEA)
Kheloufi Mouloud, �lu pr�sident pour la troisi�me fois cons�cutive


Kheloufi Mouloud a �t� �lu, hier, pour la troisi�me fois cons�cutive � la t�te de l�Association g�n�rale des entrepreneurs alg�riens (AGEA). A l�issue de leur assembl�e g�n�rale �lective, les entrepreneurs ont lanc� un appel pour la cr�ation d�un institut de planification et d�un observatoire des entreprises activant sur le territoire national.
F.-Zohra B. Alger - (Le Soir) - R�unis hier, les entrepreneurs ont tenu � attirer l�attention sur les contraintes v�cues par ceux qui activent dans le secteur du b�timent et de la construction. Intervenant en marge de l�assembl�e g�n�rale �lective, Kheloufi Mouloud s�est insurg� contre �l�anarchie qui touche la profession�. Pour l�intervenant, les passations de march�s se font dans la d�sorganisation. �Il n�y a pas de partenariat entre l�administration et les entrepreneurs. Nous attendons, par ailleurs, et nous revendiquons la mise en vigueur des textes d�application du code des march�s publics�, a d�clar� M. Kheloufi notant, en outre, que cette ann�e est consid�r�e comme une ann�e blanche pour le secteur du BTPH. �Les march�s se font rares, les entrepreneurs se sont �quip�s mais attendent d��tre destinataires d��ventuels projets. C�est une situation dramatique pour eux, car elle leur occasionne des pertes importantes�, a dit le pr�sident de l�Association des entrepreneurs alg�riens. Il a pr�cis� qu�actuellement, pr�s de 600 entreprises sont touch�es par l�absence de contrats et elles risquent de mettre la cl� sous le paillasson. Les entrepreneurs ont insist�, de ce fait, sur la n�cessit� de cr�er un institut de la planification ainsi qu�un observatoire des entreprises existant sur le territoire national, �en vue de mettre un terme � la d�sorganisation qui caract�rise l�activit�, expliquent les membres pr�sents � l�assembl�e. �Devant la d�gradation de leur situation financi�re, les entreprises finissent par ne pas d�clarer la totalit� de leurs employ�s � la S�curit� sociale. Ce sont en moyenne 150 sur 500 employ�s qui sont d�clar�s �, confie, en outre, le pr�sident de l�AGEA, notant plus loin qu�il est urgent que des solutions soient trouv�es pour un meilleur encadrement des entreprises alg�riennes. Les personnes pr�sentes se sont interrog�es aussi sur le devenir du programme quinquennal concernant la r�alisation de logements qui devait booster les activit�s du BTPH. Pr�cisant que leur assembl�e g�n�rale intervient � la veille du lancement de la loi de finances 2012, les entrepreneurs revendiquent �l�application du code des march�s publics par l�administration locale ainsi que la transparence dans l�octroi des march�s de r�alisation et la moralisation du secteur du BTPH�.
F.-Z. B.

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