Actualit�s : ACTIVIT� INDUSTRIELLE AU SECOND TRIMESTRE 2011
L�absent�isme persiste dans les entreprises


L�absent�isme dans le secteur industriel public et priv� a persist� durant le second trimestre 2011, selon l�ONS qui constate �galement des arr�ts de travail importants, une mobilisation des ressources humaines assez incertaine�
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Selon une enqu�te d�opinion r�alis�e par l�Office national des statistiques (ONS) aupr�s de 340 entreprises publiques et 400 priv�es, le taux d�absent�isme reste �sup�rieur� durant le deuxi�me trimestre 2011 par rapport au pr�c�dent, selon pr�s de 24% des chefs d�entreprises publiques et 20% de ceux du priv�. Selon la m�me enqu�te, plus de 13% du potentiel de production du secteur public a enregistr� des arr�ts de travail en raison de conflits sociaux, mais qui restent inf�rieurs � six jours pour la majorit� des concern�s. Des arr�ts de travail de moins de 6 jours ont �t� �galement provoqu�s par les pannes d��lectricit� qui ont affect� pr�s de 73% du potentiel de production du secteur priv� et plus de 4% du public. Comme plus de 52% du potentiel de production du secteur public a enregistr� des ruptures de stock ayant caus� des arr�ts de travail sup�rieurs � 10 jours pour la majorit� des entreprises concern�es. La m�me enqu�te rel�ve, par ailleurs, que les effectifs, dans le secteur public, continuent de chuter en raison des d�parts volontaires et � la retraite non remplac�s. A contrario, ces effectifs ont augment� selon les repr�sentants du secteur priv�. Toutefois, le niveau de qualification du personnel reste �insuffisant � pour pr�s de 39% des chefs d�entreprises du public et plus de 44% du priv�. Comme plus de 24% des op�rateurs publics et 44% du secteur priv� �voquent des �difficult�s� � recruter, surtout le personnel d�encadrement et de ma�trise. En outre, plus de 71% du potentiel de la production du secteur public et 35% de celui du priv� ont connu des pannes d'�quipements, dues essentiellement � leur v�tust�, selon les repr�sentants des deux secteurs.
Pourtant, l�activit� a repris�
Pour autant, l�ONS constate que l�activit� industrielle a repris durant cette p�riode, avec des capacit�s de production utilis�es � plus de 75% dans les deux secteurs (� plus de 41% dans le public et � 70% dans le priv�). Divergeant sur la poursuite de cette tendance, � la hausse pour le public mais en l�g�re baisse pour le priv�, les patrons des deux secteurs misent, cependant, sur des hausses pour la demande des produits fabriqu�s, des effectifs et une stabilit� des prix de vente. Concernant l�approvisionnement en mati�res premi�res, il reste inf�rieur aux besoins exprim�s, selon pr�s de 56% des industriels publics alors que pour le secteur priv� il reste stable, selon la majorit� des personnes enqu�t�es. Selon l'enqu�te, les patrons des deux secteurs ont d�clar� que l'approvisionnement en eau a �t� suffisant durant le deuxi�me trimestre 2011, relevant, par ailleurs, une augmentation de la consommation d'�nergie. En d�pit de la hausse des prix de vente, la demande en produits fabriqu�s a continu� sa tendance haussi�re et pr�s de 97% des repr�sentants du priv� et seulement 16% de ceux du public ont d�clar� avoir satisfait toutes les commandes re�ues. Cependant, plus de 93% des patrons publics et 51% du priv� ont des stocks de produits fabriqu�s, situation jug�e �normale� par la plupart des chefs d'entreprise des deux secteurs.
La tr�sorerie reste bonne, quoique...

Comme la tr�sorerie des entreprises est jug�e �bonne�, selon plus de 60% des gestionnaires du secteur public, mais reste �mauvaise� selon pr�s de 13% de ceux du priv�. En outre, �l'allongement des d�lais de recouvrement des cr�ances, les charges �lev�es et le remboursement des emprunts continuent d'influer sur la situation de la tr�sorerie des entreprises�, avertit l'enqu�te. Ainsi, pr�s de 51% du potentiel de production du secteur public et plus de 66% de celui du priv� ont eu recours � des cr�dits bancaires, et seulement 10% des chefs d'entreprises du public et plus de 9% de ceux du priv� ont trouv� des �difficult�s � les contracter�, rel�ve l'enqu�te.
C. B. /APS

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