Apr�s avoir r�ussi l��preuve de force impos�e par les pouvoirs publics qui interdisent tout rassemblement dans la capitale et arrach� tant de promesses au ministre de l�Int�rieur, ceux qui ont cru �tre les conqu�rants d�un nouvel Etat de droit dispos� � reconna�tre et � r�tribuer leurs ann�es de durs sacrifices sont � bout de patience, las d�attendre des dispositions qui tardent � devenir effectives.
C�est notamment le cas dans la wilaya de Bouira, o� les 3 000 gardes communaux, r�partis sur 98 d�tachements et autant de postes avanc�s, crient leur d�sarroi face � des responsables locaux qui ne montrent aucun empressement � r�gulariser leur situation, ce qui les pousse � envisager d�autres actions de protestation � m�me de les sortir de cette impasse. Une plate-forme a �t� ainsi mise au point pour fixer les objectifs qui doivent �tre concr�tis�s, parmi lesquels la r�gularisation dans le paiement des pensions et autres indemnit�s avec effet r�troactif, pr�vue pour le mois de d�cembre en cours et rest�e � l��tat chim�rique et l�application des textes de loi permettant l�int�gration des agents de la garde communale dans les rangs de l�ALN. Figurent �galement parmi les revendications des gardes communaux, leurs inqui�tudes face au flou qui entoure la proc�dure du d�part en retraite ainsi que l�absence de prise en charge et d�aide pour les agents atteints de maladies chroniques ou ayant gard� des s�quelles de leur activit� professionnelle ant�rieure. Ainsi, devant une situation qui ne cesse de se d�grader et ne trouvant aucune planche de salut � leur naufrage collectif, les gardes communaux de Bouira, m�me � bout de souffle, ne sont pas pr�s de l�cher prise et promettent de se battre encore et toujours pour arracher ce qui leur revient de droit.
Katya Kaci

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