Le Soir Retraite : REVALORISATION DES PRESTATIONS DES M�DECINS EXER�ANT � TITRE PRIV� : 400 DA POUR LE G�N�RALISTE ET 600 DA POUR LE SP�CIALISTE
Des majorations de 20% � 50% au titre de prescription du m�dicament g�n�rique


Le directeur g�n�ral de la S�curit� sociale au minist�re du Travail a annonc� (le dimanche 27 novembre 2011) que le dernier avenant � la convention entre la S�curit� sociale et les m�decins exer�ant � titre priv�, g�n�ralistes et sp�cialistes a port� les nouvelles r�mun�rations des prestations de suivi et de coordination des soins � 400 DA pour le g�n�raliste et 600 DA pour le sp�cialiste.
Ces montants sont inscrits, explique le DG de la s�curit� sociale au niveau du minist�re, dans le cadre d�une convention que le m�decin doit souscrire avec la s�curit� sociale. Pour le moment, uniquement les retrait�s et leurs familles ayant choisi leurs m�decins traitant b�n�ficient de ce syst�me de conventionnement qui les dispense de l�avance des frais puisque le m�decin facture directement ses honoraires � la S�curit� sociale. Les nouvelles dispositions pr�voient aussi des majorations de 20% � 50% pour les m�decins qui prescrivent des traitements sur la base de la liste des 1 200 m�dicaments produits en Alg�rie. La prescription du m�dicament g�n�rique local porte la r�mun�ration � 600 DA pour le g�n�raliste et si au cours de la m�me consultation, il vaccine une personne �g�e ou m�ne une toute autre action de pr�vention, il b�n�ficie de 300 DA en plus, soit un total de 900 DA. Pour le sp�cialiste, la consultation est fix�e � 600 DA et au cas o� le m�decin choisit de mettre sur son ordonnance des marques g�n�riques ou des marques locales, il peut atteindre jusqu�� 900 DA. Et si le patient suivi est un malade chronique, le m�decin traitant b�n�ficie encore de 400 DA au titre de l��tablissement du protocole de soins ce qui portera la r�mun�ration � 1 300 DA. �Cette convention vise, rappelons-le, � instaurer un partenariat entre la S�curit� sociale et les m�decins priv�s pour la promotion de la qualit� des soins, la pr�vention et la rationalisation des d�penses de sant�, informe le directeur g�n�ral de la s�curit� sociale. Il s�agit, en fait, du m�me syst�me du tiers payant que celui existant avec les pharmacies et qui s�applique �galement pour l�h�modialyse, la chirurgie cardiaque au niveau des cliniques priv�es, le transport sanitaire et l�appareillage m�dical pour les handicap�s utilisant les produits fabriqu�s au niveau local. �La s�curit� sociale rembourse tous les m�dicaments disponibles au niveau des officines pour peu qu�ils soient sur la liste des remboursables� Le nombre des m�decins ayant adh�r� � ce conventionnement, lanc� en 2009, dans la wilaya de Annaba � titre pilote avant de l��tendre cette ann�e � travers toutes les wilayas, avoisine les 1 500 m�decins suivant un peu plus de 150 000 retrait�s chefs de famille, soit un total de 800 000 ayants droit. Selon le programme de d�veloppement de la s�curit� sociale, le syst�me sera g�n�ralis� � la fin 2013 � tous les assur�s sociaux et les membres de leurs familles. S�agissant de la liste des m�dicaments rembours�s, le directeur g�n�ral de la s�curit� sociale, qui �tait l�invit� de la Cha�ne III, rappelle qu�un dernier arr�t� datant du mois d�ao�t dernier l�a �largie � 20 nouveaux produits. La nomenclature comprend d�sormais 1 337 m�dicaments. Le remboursement ou le non-remboursement d�un m�dicament, pr�cise-t-il, est d�cid� par un comit� intersectoriel compos� des repr�sentants de la s�curit� sociale, de la sant�, du commerce, lequel comit� est �galement ouvert au Laboratoire national de contr�le de m�dicament et aux experts nationaux invit�s � donner leurs avis. �Chaque m�dicament est �tudi� selon son utilit� par rapport � ce qui existe d�j� sur le march� et la production nationale est favoris�e en premier lieu�, souligne-t-il. Il ajoute qu�un traitement anti-diab�te de la famille des glitazone, le Glucophage en l�occurrence, interdit dans plusieurs pays depuis juillet dernier � cause de ses effets secondaires, ne sera plus rembours� � partir du 31 d�cembre prochain. Au total, le remboursement des m�dicaments par la s�curit� sociale en 2010 a atteint 95 milliards de DA (soit 1,2 milliard de dollars) en plus de l�enveloppe de 48 milliards de DA accord�e aux h�pitaux. Et la tendance de la d�pense de la sant� est toujours en hausse malgr� les mesures de rationalisation prises, dont les tarifs de r�f�rence pour les m�dicaments. Il reste que l��volution a �t� stabilis�e ces derni�res ann�es entre 8% et 15%, une �volution valable pour l�an 2011.Il est revenu, par ailleurs, sur la question de la prise en charge des canc�reux et plus sp�cialement la disponibilit� des traitements sur le march� national qui a d�fray� la chronique ces derniers jours. Il explique que la rationalisation des d�penses n�a rien � avoir avec le rationnement.
�La s�curit� sociale rembourse tous les m�dicaments disponibles au niveau des officines pour peu qu�ils soient sur la liste des remboursables�.

Estimant que l�Etat a fait des efforts colossaux pour prendre en charge les pathologies lourdes, il rappellera qu�un fonds national du cancer financ� par le Tr�sor public a �t� cr�� il y a deux ans. �Le financement est l�, il s�agit de mettre en place une r�elle organisation pour assurer une meilleure prise en charge en ad�quation avec les moyens existants �, devra-t-il ajouter, jugeant que la prise en charge � l��tranger des canc�reux n�est pas la solution. �Il faut trouver des solutions locales, le transfert est r�serv� aux cas extr�mement lourds et complexes qui rel�vent de techniques assez particuli�res�. Interrog� sur le dispositif de contractualisation du syst�me de la sant� annonc� depuis des ann�es, il dira qu�il enregistre des avanc�es majeures, �la s�curit� sociale d�ploie un nouveau dispositif d��largissement de la couverture sociale qui permettra aux personnes ne b�n�ficiant pas de s�curit� sociale de souscrire une assurance maladie et de b�n�ficier du fait d�une couverture sociale. C�est un processus qui doit �tre r�gl� d�une mani�re optimale avant le d�marrage �, affirme-t-il en notant que depuis le 1er mars 2010, des �changes existent entre les h�pitaux et la s�curit� sociale pour am�liorer la qualit� de la prise en charge des malades.
LSR

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