Le p�riple du ministre de l�Agriculture dans la wilaya d�El-Tarf a laiss� un arri�re-go�t amer, d�inachev�. Il n�a dur� que trois heures.
Le premier homme de l�agriculture qui devait visiter la wilaya en inspectant plusieurs projets relevant de son d�partement, durant toute la journ�e d�hier, a d� l��courter et pour cause, des obligations protocolaires impr�vues sont venues se greffer � un agenda tr�s charg� du fait de la visite du pr�sident de la R�publique islamique de Mauritanie � Alger. Le ministre a proc�d� � l�inauguration du Salon national de l�agriculture d�El-Tarf sur le th�me g�n�rique de �ensemble pour le d�veloppement durable de l�agriculture �. Ainsi, il a inspect� plusieurs stands et s�est enquis des nouvelles techniques et autres innovations et processus introduits dans les diff�rentes productions agricoles. Ensuite, au niveau du centre universitaire, le ministre, devant un parterre d��tudiants, de responsables locaux et de repr�sentants des agriculteurs, a expos� les axes majeurs de son d�partement. Il a dit que �la priorit� du d�veloppement de l�agriculture est la politique initi�e, depuis plusieurs ann�es concernant le renouveau rural. Nous devons arriver � la s�curit� alimentaire. Souvenez-vous des ann�es 2007 et 2008 et la crise mondiale avec une hausse vertigineuse des prix des produits agricoles. Nous avons mis en place le cr�dit R�fig et nous comptons introduire un autre cr�dit, celui de etahadi (le d�fi). L�agriculture, c�est le g�nie g�n�tique (les biotechnologies) �. Et d�ajouter que �l�Alg�rie a f�t� les �v�nements du 11 D�cembre 1961. Des �v�nements qui ont scell� l�union de la campagne avec le combat lib�rateur du pays�. Concernant la wilaya d�El-Tarf, le constat du ministre est pour le moins mitig�. �C�est une r�gion qui peut �tre pilote en mati�re de production agricole et un grand p�le pour la production laiti�re. Vous disposez d�atouts ind�niables. Malheureusement, les wilayas limitrophes avec des moyens bien moins importants enregistrent des productions record. Certes, il y a une volont� des responsables de mieux faire mais le constat est l�.� Abordant la fili�re de la tomate industrielle, il a indiqu� que �l�Etat a engag� des efforts titanesques pour sortir la fili�re de l�orni�re (r��chelonnement des dettes et cr�dits de campagne). Maintenant, c�est aux transformateurs de montrer leur capacit� de production d��tre au diapason des attentes et des promesses faites aux pouvoirs publics�. Le commis de l�Etat a conclu sa visite par l�inspection du parc animalier encore en chantier.
Daoud Allam

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