Le Soir Retraite : REL�VEMENT DES PENSIONS ET ALLOCATIONS DE RETRAITE A la charge du budget de l��tat
Faisant la promotion de la mesure prise par le Conseil des ministres le 18 d�cembre dernier, le ministre du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale a consid�r� que le rel�vement du montant minimum de la pension de retraite � 15 000 DA et la revalorisation des pensions �taient des �d�cisions exceptionnelles � du pr�sident de la R�publique. Rien que �a !
Le ministre a pr�cis� lors d�un point de presse que ces
augmentations, qui seront applicables � compter du 1er janvier 2012,
sont �tablies selon un taux d�gressif variant entre 30% et 15% et en
fonction du montant de la pension et de l�allocation de retraite. Ainsi,
l�augmentation des pensions et allocations de retraite est de 30% pour
celles �gales ou inf�rieures � 15 000 DA, de 28% pour celles se situant
entre 15 000 DA et 20 000 DA, de 26% pour la tranche allant de 20 000 DA
� 25 000 DA, de 24% pour les 25 000 DA � 30 000 DA, de 22% pour les 30
000 DA et 35 000 DA, de 20% pour les 35 000 DA � 40 000 DA et de 15%
pour les plus de 40 000 DA. Le nombre de b�n�ficiaires de ces mesures
est estim� � pr�s de 2 400 000 retrait�s (r�gimes des salari�s pour la
CNR et non-salari�s pour la Casnos), alors que l�impact annuel est de 63
milliards de dinars � la charge du budget de l�Etat. Pour le ministre,
ces augmentations vont dans le sens des mesures initi�es depuis l�ann�e
2000 en faveur des retrait�s, avec comme objectif d�am�liorer le pouvoir
d�achat des citoyens et des retrait�s.
L�int�gralit� de la d�cision du Conseil des ministres
Pour permettre aux lecteurs de prendre connaissance de la d�cision, nous
publions ci-dessous l�extrait du communiqu� du Conseil des ministres du
18 d�cembre 2011 relatif au rel�vement des pensions et allocations de
retraite. �Le Conseil des ministres a poursuivi ses travaux par
l�audition d�une communication du ministre charg� de la S�curit� sociale
relative au dossier des retraites. A la veille de la tripartite du mois
de septembre dernier qui a notamment abouti au rel�vement du salaire
minimum garanti (SNMG), dans le sillage des diff�rentes augmentations de
r�mun�rations intervenues dans la Fonction publique et dans le secteur
�conomique, le pr�sident de la R�publique avait ordonn� au gouvernement
de pr�parer un dossier pour faire b�n�ficier les retrait�s d�une
am�lioration de leur pouvoir d�achat. A l�issue du d�bat sur la
communication du ministre charg� de la S�curit� sociale, le Conseil des
ministres a d�cid�, au titre de la solidarit� nationale, de revaloriser
les pensions de retraites des salari�s et non-salari�s, ainsi qu�il suit
: le rel�vement � 15 000 DA de toutes les pensions et allocations de
retraites inf�rieures � ce montant, l�augmentation de 30% des pensions
de retraite dont le montant est �gale � 15 000 DA, une augmentation
variant par paliers de 28% � 24% pour les pensions et allocations de
retraite dont le montant est sup�rieur � 15 000 DA et inf�rieur � 30 000
DA, une augmentation variant par paliers de 22% � 20% pour les pensions
et allocations de retraite dont le montant est sup�rieur � 30 000 et
inf�rieur � 40 000 DA, et une augmentation de 15% pour celles dont le
montant est �gal ou sup�rieur � 40 000 DA. Ces mesures qui feront
l�objet d�une large explication par l�administration en charge des
retraites b�n�ficieront � pr�s de 2 400 000 de retrait�s salari�s et non
salari�s. Elles entreront en vigueur � partir du 1er janvier 2012 et
seront financ�es par le budget de l�Etat avec un impact annuel de plus
de 63 milliards DA. Pour rappel, ces mesures constituent la troisi�me
intervention du budget de l�Etat au profit des retrait�s sur d�cisions
du pr�sident Abdelaziz Bouteflika, apr�s celles de 2006 et 2009 qui ont
notamment permis de relever successivement les plus faibles pensions de
retraite � un minimum de 10 000 DA puis de 11 000 DA, et d�instituer un
fonds national de r�serve des retraites financ� par 3% de la fiscalit�
p�troli�re. Commentant ces nouvelles mesures de solidarit� de la nation
envers ceux qui ont consacr� leur vie � la servir, le chef de l�Etat a
soulign� que celles-ci ne doivent pas occulter la n�cessit� de conforter
le dispositif national de retraite pour en assurer la p�rennit� et le
niveau des prestations qu�il sert � ses b�n�ficiaires. A ce titre, le
pr�sident de la R�publique a charg� le gouvernement de veiller �
l�am�lioration de la lutte contre la fraude dans les d�clarations
d�emplois qui prive le syst�me de protection sociale de recettes
appr�ciables, et de pr�voir, dans les r�visions futures de la
l�gislation du r�gime des retraites en concertation avec les op�rateurs
et les repr�sentants de travailleurs, des mesures � m�me de poursuivre
la sauvegarde de l�avenir de la Caisse nationale de retraites.� Fin de
citation de l�extrait du communiqu� du Conseil des ministres.
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