Culture : FESTIVAL DE LA MUSIQUE AROUBI � BLIDA
Revivification des envol�es lyriques d�antan


La musique et la po�sie battent leur plein � Blida. C�est � la faveur du festival de l�aroubi, qui s�est ouvert jeudi dernier, que ce genre musical est en train de rena�tre et faire valoir ses lettres de noblesse.
M�connu par beaucoup, il reste un genre majeur de notre patrimoine lyrique national qu�il faut pr�server de l�oubli. L�ouverture a �t� donn�e par Mohamed Ouch�ne, wali de Blida. La premi�re formation musicale � monter sur sc�ne est l�association Nedjma de la ville des Roses. A travers la voix de la chanteuse Salima Kharoubi, elle a interpr�t� une qacida du po�te Mustapha Ben Lekbabti, intitul�e Ya hmam. Errachidiya de Cherchell encha�nera et chantera une belle po�sie de Sidi Ali Mbarek, saint patron de Kol�a, ayant pour titre Ma sabt memhoun. La chanteuse Ghada et cheikh Mustapha Benguergoura �gayeront tour � tour le public avec de belles qacidate puis�es dans le genre aroubi. Ce fut ensuite au tour des hommages. Ahmed Serri et la fille de Mahmoud Ould Sidi Sa�d, 90 ans aujourd�hui, ont ainsi �t� dignement honor�s. Le deuxi�me jour a vu la participation de l�association Riyadh El-Andalous de Blida et celle des Beaux-Arts d�Alger. Ayant brill� par leur maestria, ces deux formations ont beaucoup plu � l�assistance. La chanteuse Karima Soualhi n�en sera pas des moindres au m�me titre que cheikh Sma�l Hakem, l�enfant terrible de Cherchell. Ce dernier a interpr�t� une belle po�sie de l�a�de andalou El-Mou�tamed Ibn Choudja��. Avec ce festival qui vient � point nomm� selon les m�lomanes, Blida pourra redorer son blason et recouvrer sa notori�t� d�autrefois mais � la seule et unique condition, insistent-ils, que les �nuisibles arrivistes� n�aient plus de place dans la sph�re artistique et intellectuelle.
M. Belarbi



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/12/27/article.php?sid=127901&cid=16