Actualit�s : L�ODEUR QUI SE D�GAGE DE LA D�CHARGE PUBLIQUE EST INSUPPORTABLE Des familles � Ras Bouira r�clament leur d�localisation
Depuis dimanche, des familles habitant pr�s du centre d�enfouissement technique de Ras Bouira, situ� � la p�riph�rie est de la ville de Bouira, ont d�cid� d�interdire aux camions des �boueurs tout acc�s � cette d�charge afin d�attirer l�attention des pouvoirs publics sur leur situation.
Le mois de mars dernier, le ministre de l�Environnement et de
l�Am�nagement du territoire, en visite d�inspection � Bouira, a
subitement chang� de programme pour mettre le cap sur le centre
d�enfouissement technique de la ville de Bouira. Sur place, les
appr�hensions du ministre quant � la situation de ce centre se sont
av�r�es fond�es : la d�l�gation minist�rielle a �t� accueillie par une
odeur des plus insupportables qui se d�gageait de cette d�charge. Ce
jour-l� et aux familles riveraines qui lui faisaient part de leur
calvaire endur� quotidiennement et depuis des ann�es � cause de cette
odeur, M. Rahmani devant l�engagement du wali � trouver un terrain dans
les plus brefs d�lais pour d�localiser ces familles, s��tait engag� �
apporter, en plus des 700 000 DA offerts dans le cadre de la CNL par le
minist�re de l�Habitat et de l�Urbanisme, une aide suppl�mentaire de 300
000 DA pour chaque habitation. Malheureusement, depuis ce jour, et
malgr� les engagements du ministre, les 50 familles de cette localit� de
Ras Bouira se sont retrouv�es ballott�es entre les diff�rentes
directions de la wilaya, l�APC et la da�ra. Ce dimanche, lasses
d�attendre une issue � leur calvaire qui n�a que trop dur�, ces familles
ont d�cid� de passer � l�action en interdisant carr�ment l�acc�s aux
camions de l�APC � cette d�charge. Hier, lors de notre d�placement, nous
avons �t� accueillis une nouvelle fois par les mauvaises odeurs qui se
d�gageaient de cette d�charge. Sur place, l�un des repr�sentants de ces
familles nous a dit : �Depuis plusieurs mois, les responsables nous
ballotent entre eux sans qu�une solution d�finitive soit trouv�e � notre
probl�me. Nous ne r�clamons pas la lune. Nous demandons seulement notre
transfert en urgence vers un autre endroit ad�quat. Soit l�Etat nous
d�gage un terrain et nous allons construire des logements avec les aides
qui nous sont octroy�es, soit la wilaya nous recase comme elle l�a fait
pour les autres familles qui se trouvent dans la m�me situation de
pr�carit� que nous. Les logements sont disponibles.� Cela �tant,
rappelons que les autorit�s de la wilaya avaient d�localis� l��cole
primaire qui existait sur les lieux depuis 2008 mais �elles ont oubli�
que les �l�ves pour lesquels elles avaient pris cette pr�caution vivent
dans le m�me endroit�, a dit un autre p�re de famille rencontr� sur les
lieux, tenant entre ses bras un b�b� de quelques mois. D�apr�s ces
citoyens, les maladies dues � ces odeurs naus�abondes qui se d�gagent
sont multiples. �Il y a eu ici, chez ces familles, plusieurs cas de
maladies, dont le cancer qui avait, emport� quatre personnes, ainsi que
plusieurs cas d�asthme, dus aux �manations de gaz toxiques�. Ces humbles
citoyens, qui endurent ce calvaire depuis une dizaine d�ann�es,
c�est-�-dire depuis l�inauguration de cette d�charge devenue plus tard
un CET (centre d�enfouissement technique), lancent un appel pressant au
wali pour leur venir en aide. Quant aux autres responsables de l�APC, de
la da�ra et de la DLEP, ces habitants leur lancent plut�t une invitation
: �Que ces responsables envoient leurs prog�nitures passer 24 heures
avec nous dans ce milieu pollu� � en mourir et nous pourrons, apr�s
cela, patienter m�me des ann�es.�
Y. Y.
Un march� fant�me
Le march� local du quartier de Dra� el Bordj de Bouira, ayant
englouti un budget cons�quent et inaugur� en grande pompe au d�but du
mois de Ramadan dernier, demeure au point mort. D�sert� par les
commer�ants qui lui pr�f�rent les �tals de la rue, ce grand point
commercial est r�duit � un march� fant�me o� seuls six commer�ants
continuent de faire bonne figure en attendant que quelques responsables
interviennent enfin pour lui redonner vie.
Actions de solidarit� avec les SDF
Le groupe de jeunes b�n�voles Ness el Khir de Bouira, ainsi que ceux
des autres wilayas du pays continuent de mener des campagnes de
bienfaisance dans les villes et villages alg�riens, avec r�cemment la
campagne �un hiver au chaud avec Ness el Khir�. Ce groupe s�est fix�
comme objectif de collecter des couvertures et des v�tements chauds afin
de les distribuer aux SDF et aux mal-log�s durant cette saison
hivernale. Des actions qui suscitent de plus en plus l�int�r�t des
jeunes de tous horizons ralliant en nombre les rangs de la solidarit�,
au grand bonheur des pauvres, des malades et des orphelins qui
retrouvent le sourire gr�ce � eux.
Le gaspillage de l�eau continue
Les fuites d�eau potable dans la ville de Bouira, dont l�une dure
depuis plus d�une ann�e sous l��il passif des habitants du quartier des
280 logements, sans que les autorit�s concern�es daignent y rem�dier,
touchent non seulement les �mes sensibles � la question de
l�environnement et du gaspillage de cette denr�e pr�cieuse, mais
�galement les portefeuilles des locataires de ces logements qui payent
cette eau dans leurs factures ADE.
Un combat au sabre fait un mort
Un jeune homme de 21 ans, habitant dans le quartier de Farachati, �
l�ouest de la ville de Bouira, est mort suite � un combat au sabre, une
arme que les jeunes fabriquent de fa�on artisanale et arborent comme un
accessoire de mode. Une bagarre qui a mal tourn� et qui a attir� une
grande foule de jeunes des quartiers populaires environnants, venus
appr�cier le spectacle sans aucun �tat d��me. C�est dire la banalisation
alarmante de la violence dans nos soci�t�s, notamment chez les jeunes
g�n�rations.
Katya Kaci
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