Actualit�s : AYANT REVENDIQU� LE RENOUVELLEMENT DE LA SECTION SYNDICALE DE L�ENTREPRISE
Cinq travailleurs de la Reelec �abusivement� licenci�s


Pour avoir revendiqu� le renouvellement de la section syndicale de l�entreprise, cinq employ�s de l�Entreprise de r�alisations �lectriques (Reelec) � une entit� publique du portefeuille g�r� par la SGP Cabileq � ont �t� tout simplement licenci�s. L�un d�eux avait d�j� d�pos� son dossier de retraite au mois d�octobre dernier, et au lieu de recevoir sa �notification �, il re�oit une lettre de licenciement. �C��tait pour casser le mouvement des travailleurs de l�entreprise�, soulignent ces travailleurs qui se sont rapproch�s hier de notre r�daction.
Il s�agit de Khaled Younsi, chef du d�partement comptabilit�, M�hamad Moumen, Kamel Haddad, lequel a d�pos� sa demande de retraite en octobre, Boualem Ouarem et Radouane Moudjari. A l�exception du jeune comptable (5 ans de service), les autres ont pass� entre 30 et 33 ans au sein de l�entreprise. Dans les lettres de licenciement, le signataire, plut�t le directeur des r�alisations, Messaoud Boulkadid, 69 ans, retrait� de Ediel et ramen� dans les bagages du P-dg Khaled Lezzar, parce qu�il �tait int�rimaire au moment des faits, ce dernier �tant all� effectuer un p�lerinage � La Mecque, pr�cise les motifs : �Abandon de poste et initiateur d�un arr�t collectif et concert� de travail en violation des dispositions l�gislatives et r�glementaires en vigueur�. Les travailleurs licenci�s crient, n�anmoins, au �licenciement abusif.� Documents � l�appui, ils nous ont d�abord montr� qu�ils ne se sont pas absent�s pour une dur�e qui justifie cette d�claration d�abandon de poste. �Nous nous sommes absent�s le 13 novembre 2011 de 8h � 12h. Nous avons pris part � un rassemblement � l�int�rieur de l�entreprise, devant le b�timent administratif, avec des dizaines d�autres travailleurs, justement pour demander la sanction des �l�ments ayant caus� des troubles lors des deux assembl�es g�n�rales que nous avons pr�vu de tenir en octobre pour d�signer une commission �lectorale en vue de renouveler le bureau du syndicat. Ces �l�ments, des agents de s�curit� membres du bureau sortant, et avec la b�n�diction de l�administration, ont sabot� ces assembl�es en emp�chant le SG de l�Union de la wilaya d�Alger de l�UGTA, venu superviser les travaux�, avance le chef du d�partement comptabilit�. Et d�ajouter : �C�est vrai que j�affiche mon soutien au mouvement, mais je n��tais pas dans le rassemblement.� Ils sont revenus, ensuite, sur les conditions dans lesquelles ils ont �t� inform�s de leur licenciement, sign� le 17 novembre, soit quatre jours apr�s le sit-in. �La deuxi�me mise en demeure me sommant de regagner mon poste m�est parvenue par courrier une semaine apr�s la lettre de licenciement. Le hic est que pendant tout ce temps, nous travaillions r�guli�rement. Jusqu�� ce qu�ils nous aient signifi�, par le biais des agents de s�curit�, que nous sommes interdits d�acc�s � l�entreprise parce que nous sommes licenci�s�, s�offusque M�hamad Moumen. �Moi je n�ai re�u aucune mise en demeure�, rench�rit Kamel Haddad, lui qui s�attendait � la notification de sa retraite. Et de conclure : �L�administration s�arrangeait avec le bureau syndical gel� en juin dernier parce qu�il est docile. Et ils nous ont cibl� pour faire l�exemple. Ils craignent que des �lections portent une composante qui risque de les d�ranger.�
R. N.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/12/27/article.php?sid=127915&cid=2