Actualit�s : PROJET LSP DE AZZABA (SKIKDA)
Les promoteurs escroqu�s ?


Le projet des 365 logements sociaux participatifs d�Azzaba (Bir Farina), attribu� � 9 promoteurs immobiliers, tra�ne depuis 2007.
L�attribution tardive du permis de construire et de l�acte de propri�t�, la lev�e des contraintes fonci�res et l�inaccessibilit� du site constituent les principales contraintes relev�es par les promoteurs. La r�gularisation dure toujours en d�pit de l�installation de la commission de wilaya charg�e de r�gler les probl�mes de la promotion immobili�re. Les promoteurs d�noncent � juste titre le retard dans la r�gularisation devant �tre entam�e � partir du 1er avril 2008, date de la mise en application de la loi sur la promotion immobili�re. Voil� en r�sum� les propos que nous ont tenu les promoteurs. �Durant la p�riode s��talant de l�installation des chantiers, en 2007, � la d�livrance du permis de construire en septembre 2008 (il a �t� �tabli en mai 2008), nous avons �t� oblig�s de nous approvisionner au march� informel, car la cimenterie ne peut nous vendre du ciment sans que l�on soit munis de ce document. Nous avons donc travaill� � perte. Le hic, c�est qu�on nous fixe � mai 2008 la date de lancement du chantier, alors qu�il avait d�but� en 2007. Nous �tions confiants ou idiots en 2007, quand nous avions lanc� les travaux sur simple d�cision du wali sortant, qui nous a assur� de r�gulariser notre situation, suite au d�sistement � notre profit de la parcelle de terrain de nature agricole. Il nous a demand� l�installation des chantiers et l�entame des travaux d�am�nagement conform�ment aux plans approuv�s par les services techniques comp�tents. M�me le directeur des domaines de la wilaya sortant s�est engag� officiellement au transfert du terrain vers les domaines. En vain. Depuis cette date, et qu�illustre notamment une r�union � laquelle ont pris part toutes les instances comp�tentes, on n�a collect� que promesses sur promesses. Nous avions pataug� dans le noir et dans la boue de notre chantier, g�rant en parall�le des conflits juridiques avec quelques agriculteurs priv�s qui nous reprochaient d�avoir empi�t� sur leurs assiettes. Outre cela, on a eu aussi � accepter � notre insu le passage d�une canalisation d�alimentation en eau potable sur notre chantier. Venons-en � l�acte de propri�t�, qui ne nous a �t� d�livr� que r�cemment, soit pr�s de 4 ans apr�s le lancement des travaux. Cela a eu un impact n�gatif sur ce fait : le versement des 500 000 DA par la Caisse nationale du logement. M�me la r�vision � la hausse du don de l�Etat, fix� � 700 000 DA, n�a touch�, paradoxalement, qu�un seul des 9 promoteurs.
Deux poids, deux mesures
Une autre contrainte m�rite aussi d��tre soulign�e, il s�agit de la hausse du prix du terrain par rapport � son co�t initial : de 200 DA/m2, il a atteint les 8 000 DA/m2 auxquels on soutire les 80% d�abattement. On est en droit de s�interroger sur ce prix, quand on sait que le m�tre carr� � Oued El- Ouahch, dans la commune de Skikda, a �t� c�d� aux promoteurs entre 3 000 et 7 000 DA. Bizarre !� Pourtant, la loi existe. Il suffit d�en mentionner l�article 4 �autorisation et permis� du cahier des conditions g�n�rales d�ex�cution des projets de logements sociaux participatifs initi�s par les promoteurs immobiliers qui stipule : �Il est rappel� que le projet objet du CCG est soumis aux formalit�s et obligations l�gales et r�glementaires, notamment l�obligation pour le promoteur d�obtenir, avant le d�marrage des travaux, le permis de construire et le visa des organismes de contr�le technique habilit�s�. Pendant que dure toute cette cacophonie, les postulants ne cessaient, dans leur droit le plus l�gitime, d�exiger que soit acc�l�r�e la livraison de leurs logements pour lesquels ils ont fait tous les sacrifices.
Zaid Zoheir

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