Actualit�s : ORAN
Le d�fi d��radication des bidonvilles en 2012


La multiplication des bidonvilles dans le Grand-Oran est devenue une dynamique �urbaine� qui p�se dans la gestion de d�veloppement de la ville et repr�sente un d�fi pour tous les walis qui se sont succ�d� ces 15 derni�res ann�es.
Quand on sait que la ville d�Oran et sa p�riph�rie comptent plus de 30 bidonvilles et pas moins de 150 sur l�ensemble du territoire de la wilaya, l�annonce de leur �radication d�ici 2013 sera certainement le grand chantier � mettre en �uvre. Alors que certains de ces bidonvilles existent depuis les ann�es 1990, n�s de l�exode s�curitaire, ils ont �t� affubl�s avec le temps d�appellations comme Duba�, Flalisse, Cheklaoua, Tiaert�a, et sont des lieux de r�sidence de plus de 11 000 familles, issues de plus en plus d�un exode intra-muros. Ainsi, cette prolif�ration de ces poches de mis�re et d�ins�curit� a suivi parall�lement la forte baisse de l�offre de logements sociaux � Oran, comme reconnu tout r�cemment par l�actuel premier magistrat de la wilaya. Ce dernier a confirm� que, depuis 1996, aucun programme de logement social n�a �t� r�alis� � Oran, alors que c�est sur ce segment que la demande est la plus forte. Le d�sengagement de l�Etat � l��poque aura fait du mal dans ce domaine, et il aura fallu attendre les ann�es 2009-2010 pour que �le tir soit rectifi�. Aujourd�hui, les autorit�s avancent le chiffre de pas moins de 5 600 logements sociaux � distribuer dans un d�lai de 2 ans, un chiffre important mais qui constitue selon l�expression consacr�e �une goutte d�eau dans l�oc�an�. D�ailleurs, la question reste tr�s sensible et inextricable, en plus des anciens demandeurs de logements sociaux, certaines demandes remontent aux ann�es 1970 ! Il y a depuis une autre demande formul�e par les familles vivant dans le vieux b�ti, celles des autres qui fuient la promiscuit� des habitations, regroupant des familles �largies et celles des nouvelles g�n�rations en qu�te d�un toit mais dont le revenu ne permet pas d�acc�der � un logement promotionnel. Sans compter les sans-logis suite aux intemp�ries, aux effondrements. La solution des autorit�s locales d�avoir recours � des pr�-affectations pour faire baisser la tension sociale et tenter de contourner les invariables �trafics� de listes de demandeurs n�a pas convaincu tout le monde � Oran et de mani�re cyclique, certains quartiers �se soul�vent�, se rappelant ainsi au bon souvenir des autorit�s locales. 2012 qui, plus, est ann�e d��lection, d�aucuns voient d�j� pointer des surench�res dans ce domaine.
Fay�al M.

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