Le groupe russe Vimpelcom c�dera � l�Etat alg�rien la majorit� du capital d�Orascom T�l�com Alg�rie (OTA). Les deux parties en ont convenu, par un protocole d�intentions sign� samedi, en attendant de s�entendre sur le co�t de cession et autres modalit�s.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le processus de n�gociations, entam� depuis de plusieurs mois entre l�Etat alg�rien et le groupe russe Vimpelcom qui d�tient la majorit� du capital (51,7%) d�Orascom T�l�com Holding (OTH), maison m�re d�Orascom T�l�com Alg�rie (OTA de nom commercial Djezzy), semble aboutir. Annonc� dimanche par le ministre de la Poste et des Technologies de l�information et de la communication, Moussa Benhamadi, le rachat par l�Alg�rie de 51% de Djezzy a �t� confirm� le lendemain, tant par un communiqu� du minist�re des Finances que sur le site web de l�op�rateur russe. Selon le d�partement de Karim Djoudi, le groupe Vimpelcom a accept� de c�der � l�Etat alg�rien la majorit� du capital de l�op�rateur t�l�phonique Djezzy. Les deux parties ont sign� � cet effet samedi dernier un protocole d'accord (protocole d'intentions) dans lequel ils ont confirm� leurs intentions de poursuivre les modalit�s de cette session. En effet, le communiqu� indique que �le minist�re des Finances et Vimpelcom Ltd ont proc�d�, le 7 janvier, � la signature d'un protocole d'accord, dans lequel ils ont confirm� leurs intentions de poursuivre les discussions en vue d'examiner les modalit�s d'une �ventuelle cession � l'Etat alg�rien par Orascom Telecom Holding (OTH) d'une participation majoritaire dans le capital de sa filiale Orascom T�l�com Alg�rie (OTA)�. Selon le minist�re des Finances, Vimpelcom, nouveau propri�taire de Djezzy, a �confirm� son int�r�t � trouver un accord avec l'Etat alg�rien, au terme duquel OTH, qui d�tient 96,81 d'OTA, c�derait une participation majoritaire dans le capital d'OTA�. Toutefois, les modalit�s relatives aux conditions de cession, notamment le prix de vente dont le montant n�est pas indiqu� ainsi que le management futur d�OTA restent � d�finir, les deux parties devant s�entendre l�-dessus. En effet, la m�me source indique que �la gouvernance et les moyens de contr�le de la gestion d'OTA seront r�partis entre OTH et l'Etat alg�rien selon les modalit�s qui restent � convenir entre les deux parties �. A ce titre, � l'Etat alg�rien et Vimpelcom se sont chacun engag�s � proc�der � une �valuation de l'entreprise de t�l�communications et � entamer les n�gociations sur les termes et conditions dans lesquels la cession d'une participation majoritaire dans le capital de l'entreprise de t�l�communications pourrait intervenir �. N�anmoins, le communiqu� pr�cise que l�accord accorde aux deux parties �la libert� d'interrompre � tout moment les discussions en cours�. Les deux parties �ont confirm� leur volont� de coop�rer en vue du d�veloppement d'OTA� par la conclusion de cet accord, souligne-ton de m�me source. R�ticente un certain temps, et ayant m�me propos� plus de 7,8 milliards de dollars � l�Etat alg�rien, la partie russe agr�e donc, maintenant, la possibilit� de cession de 51% de Djezzy. Et cela m�me si la question du prix �acceptable� de cession se pose encore, comme l��voque le communiqu� du groupe russe. Ce dernier confirme, en effet, que les deux parties se sont engag�es, � travers un m�morandum d�entente, � explorer la vente possible � l�Etat alg�rien par OTH d�une participation dans sa filiale OTA. Ce que Vimpelcom agr�e, tout en consid�rant la vente de la partie majoritaire sujette � un �prix acceptable� et la satisfaction d�autres conditions. Voire, les deux parties acceptent de consid�rer d�autres scenarii d�acquisition qui pourraient �tre mutuellement b�n�fiques, rel�ve le communique du groupe russe. Pr�cis, ce communiqu� indique qu�une telle transaction d�pendrait notamment d�un �accord mutuel sur le prix�, les deux parties devant proc�der, chacune avec ses conseillers financiers, � l��valuation d�OTA, sous r�serve de l�aval d�OTH et de Vimpelcom. A relever, selon le communiqu� russe, qu�OTH n�a pas particip� aux discussions relatives au m�morandum et � la transaction.
C. B.

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