Culture : KRIMO ARAB, AUTEUR, METTEUR EN SC�NE ET COM�DIEN :
�Le th��tre d�expression amazighe reste � faire�


Arab Abdelkrim dit Krimo est une v�ritable cheville ouvri�re du th��tre � Tizi-Ouzou : auteur, metteur en sc�ne, com�dien et sc�nographe, il est le parfait exemple du jeune �mordu de th��tre� dont il a fait sa raison de vivre.
Cet enfant de A�n Halouf (le vieux Tizi-Ouzou) a d�but� avec des sketchs avant d�int�grer la Maison de la culture alors dirig�e par Sid- Ahmed Agoumi en 1976. Sa rencontre avec Mohamed-Sa�d Fellag d�cuple son ardeur pour les planches. Affable et attachant, il nous confie sa passion, toute une avenance.
Le Soir d�Alg�rie : Tout d�abord, une �num�ration de votre repertoire et du parcours de votre troupe IThren�
Krimo Arab :
La premi�re pi�ce de la troupe Ithren de Tizi-Ouzou fut Chanqar ce soir en 1976 puis nous avons int�gr� la Maison de la culture de Tizi-Ouzou o� nous avons mont� Diglito. J�ai aussi mont� un one man show o� je joue une vieille femme kabyle acari�tre intitul� Ouardia la Vengeance. Puis ce fut Rayhar ouine et El-Mizan El- Maghdour avec une mise en sc�ne de Sid- Ahmed Agoumi et enfin Les Corbeaux blancs mise en sc�ne par Fellag en 1989.
A l�ouverture du Th��tre regional de Tizi-Ouzou, vous avez �t� recrut� comme com�dien. Quelles ont �t� vos distributions ?
J�ai jou� dans El Harraz, Bisness is Bisness et Baiat El Assafir. Mme Fouzia A�t El- Hadj, alors directrice du th��tre, a remarqu� mes aptitudes, elle m�a confi� certains travaux de sc�nographie.
Depuis, vous semblez vous plaire dans la sc�nographie�
J�ai effectu� un stage au TR Batna avec mes amis Zaaboubi et Skandar entre autres. On m�a confi� la r�alisation des d�cors de Bisness is bisness, Ness Mechria, El Khamsa, Lawlab. J�ai aussi con�u et r�alis� la sc�nographie de La Corne d�or, Super mir, Moustachar El Malikaet Tawaghit A L�moumnine�
Quels sont les metteurs en sc�ne qui vous ont influenc� ?
Sid-Ahmed Agoumi, Mohamed-Sa�d Fellag et Fouzia A�t El-Hadj, mais j�ai aussi appr�ci� et beaucoup appris aux c�t�s de Lazhar Belbez et Lakhdar Mansouri.
Concernant le th��tre d�expression amazighe, quel �tat des lieux dressez-vous ?

Pour le th��tre d�expression amazighe, beaucoup reste � faire. Actuellement, il y r�gne une confusion des genres tels que le public n�arrive plus � distinguer entre un sketch et une pi�ce de th��tre. Les com�diens et les troupes ont besoin de formation et de rigueur. Le talent a lui seul ne suffit pas. Si on veut aller de l�avant, il faut oser, cr�er et se remettre toujours en question faute de quoi on stagnera. Nous avons besoin de techniciens bien form�s, du son et de la lumi�re� La r�gie est indispensable.
Certains pour justifier le statu quo parlent d�absence de textes� Est-ce vrai ?
C�est faux. Les textes existent mais les jeunes auteurs sont d�courag�s. Il faut leur donner une chance. Des troupes ont mont� cinq ou six pi�ces de Mohya� Pourquoi ne pas tenter une nouvelle cr�ation. Il faut encourager la cr�ation et d�s lors, qui sait, l��l�ve d�passera son ma�tre.
Entretien r�alis� par Tayeb Bouamar

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