Annonc� depuis plus d�une d�cennie maintenant, le transfert du march� bihebdomadaire qui prend en otage la ville de Mila deux jours par semaine et � longueur d�ann�e est peut-�tre en train d��tre concr�tis� !
En effet, la ville souffre, depuis des ann�es maintenant, de ce diktat impos� par des revendeurs informels, qui envahissent tous les espaces d�une bonne partie de la ville, tous les samedis et mardis que Dieu fait, cr�ant une situation d�anarchie indescriptible. R�sider ou travailler dans la partie nord-ouest de la ville (cit�s Boutout, Bensalah, 500- logements) l�est encore davantage, car la cit� des 500-logements est justement travers�e par une route qui se trouve �tre, paradoxalement, un passage obligatoire (d�viation) pour poids lourds et bus, alors que les trabendistes squattent tous les espaces disponibles � y compris les trottoirs et la chauss�e. En effet, tous les facteurs d�un v�ritable drame �taient r�unis et une �ventuelle catastrophe n��tait pas � �carter. Les appels incessants au bon sens des responsables, lanc�s par les r�sidants et quelques associations de cit�s, les gestionnaires des �tablissements scolaires et administratifs qui s�y trouvent, n�ont jamais eu l�effet escompt�. Il a fallu qu�un drame se produise, ayant co�t� la vie � une adolescente de 16 ans (coll�gienne), �cras�e par un semi-remorque, pour que les autorit�s se rendent � l��vidence ! Malheureusement, cela n�a dur� qu�une journ�e, mais sous le poids de la pression des revendeurs et de l�adjudicateur du march�, qui se sont rassembl�s devant la mairie et, par peur de d�g�n�rescence, le P/APC a c�d�, illico presto, les autorisant � r�occuper les espaces en attendant l�ach�vement des travaux de l�enceinte r�serv�e � cet effet, du c�t� du stade de la cit� Bensalah. Les travaux d�am�nagement dudit espace, qui ont co�t� des milliards, sont maintenant achev�s, et il semble que les autorit�s ont d�cid�, en ce d�but d�ann�e 2012, de prendre le taureau par les cornes, emp�chant toute activit� en dehors de l�enceinte r�serv�e � cet effet ! Pour ce faire, il a fallu la mobilisation d�un renfort impressionnant d��l�ments de la police anti�meute, qui ont boucl� une bonne partie de la ville, pour faire respecter les mesures prises. Ainsi et apr�s toutes ces ann�es, la ville vient d��tre d�livr�e des griffes des trabendistes, � la grande joie de la population, particuli�rement des riverains qui n�en croyaient pas leurs yeux, ce mardi 10 janvier au matin ! Bravo donc � cette d�cision courageuse des autorit�s locales et pourvu que �a dure !
A. M�haimoud

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