Les hospitalo-universitaires reviennent � la charge. Ils annoncent pour d�but f�vrier non seulement la reprise de la gr�ve au niveau des CHU mais �galement le gel de toutes les activit�s d�enseignement avec blocage des examens de m�decine, de pharmacie et de chirurgie dentaire.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - La tendance qui s��tait d�gag�e lors des assembl�es g�n�rales tenues mardi dernier s�est confirm�e jeudi : le conseil extraordinaire du Syndicat national des professeurs et docents des sciences m�dicales a d�cid� de durcir le ton. Le principe de la reconduction de la gr�ve a �t� retenu pour le mois de f�vrier. Le d�brayage touchera non seulement les activit�s de soins mais s��tendra �galement aux activit�s d�enseignement. Les hospitalo-universitaires menacent de bloquer les examens des �tudiants de m�decine, de pharmacie et de chirurgie dentaire devant avoir lieu prochainement. Un pr�avis de gr�ve sera d�pos� dans les prochains jours. La d�cision du Syndicat national des hospitalo-universitaires chercheurs fait suite � une gr�ve cyclique de trois jours qui avait perturb� le fonctionnement des CHU. Une gr�ve qui se voulait cyclique et donc reconductible pour cette semaine mais apr�s le d�p�t de plainte du minist�re de la Sant� et la d�cision de justice qui a tranch� sur l�ill�galit� du d�brayage, le syndicat, tout en se disant scandalis� par la d�marche de la tutelle, a fait savoir qu�il respectait la d�cision de justice mais promet de revenir � la charge d�s le mois prochain. Les hospitalo-universitaires d�noncent la p�nurie quasi chronique des m�dicaments au niveau des CHU et dont ils subissent les cons�quences au quotidien. Le Pr Djidjeli, pr�sident du Syndicat national des professeurs et docents des sciences m�dicales, expliquait que �cette p�nurie, nous la subissons depuis Barkat. Nous avons multipli� les courriers pour dire que nous ne pouvions pas continuer � subir les cons�quences de la p�nurie de m�dicaments. On ne peut pas continuer � d�penser autant avec une p�nurie chronique. La facture du m�dicament augmente alors que les p�nuries ne cessent pas, c�est une �quation que l�intelligence humaine ne peut accepter�. Le syndicat appelle � la mise en place d�une commission d�enqu�te ind�pendante afin de d�terminer les v�ritables causes de ces p�nuries. Il revendique �galement la promulgation du r�gime indemnitaire. Les n�gociations autour de ce texte durent depuis trois ann�es sans r�sultat probant. Pire encore, le syndicat a eu � constater lors des r�unions avec la Fonction publique que la mouture n�goci�e ne ressemblait en rien � celle qui lui a �t� pr�sent�e. Apr�s avoir convi� le syndicat � une r�union dont le but, affirme le pr�sident du syndicat, n��tait que l�arr�t de la gr�ve, le ministre de la Sant� d�clarait que son d�partement avait �honor� tous ses engagements concernant les revendications des hospitalo-universitaires�, les appelant � �la sagesse, � renoncer � la gr�ve et � ne pas prendre le malade en otage�. Des propos qui n� ont eu pour effet que de conforter les hospitalo-universitaires dans leur d�marche.
N. I.

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