Une corporation de fonctionnaires est fortement tent�e de croire qu�elle est tout aussi victime de la r�conciliation nationale.
Trouvez-vous normal et logique que l�ensemble du personnel du minist�re de l�Int�rieur a pu b�n�ficier de nouveaux statuts particuliers et de nouveaux r�gimes indemnitaires hormis les charg�s de mission et les assistants de s�curit� aupr�s des collectivit�s territoriales (da�ras et communes) ? Ces cadres class�s par r�f�rence au grade d�administrateur principal ne sont m�me pas encore reclassifi�s et sont r�mun�r�s � 25 au lieu de 45 dinars le point indiciaire depuis d�cembre 2007. Ces farouches d�fenseurs de la R�publique, ces ��radicateurs� qui ont veill� et veillent encore sur les institutions, ces postes �sup�rieurs� de l�Etat sont devenus, figurez-vous, des fonctionnaires SDF qui touchent un demi-salaire. Tenus par l�obligation de r�serve, ils travaillent encore dans des conditions tr�s dures particuli�rement dans les localit�s infect�es par les terroristes islamistes. Beaucoup parmi eux y avaient �t� cruellement assassin�s. On trouve parmi eux des universitaires, des anciens militaires et officiers de police, des membres de la famille r�volutionnaire et de la soci�t� civile �janvi�riste�� ils sont livr�s � eux-m�mes, victimes de la hogra, ils sont las d�attendre la promulgation de leur statut particulier. Ils scrutent la moindre nouvelle �manant du minist�re de l�Int�rieur, leur tutelle, mais en vain. C�est un corps sp�cifique cr�� en 1993 sous le gouvernement de R�dha Malek qui s�est inspir� de la France et de la Suisse o� existe �galement cette corporation. A ce jour, que de l�ingratitude envers ces fonctionnaires qui continuent contre vents et mar�es � d�fendre la R�publique, ses institutions et ses int�r�ts dans le cadre des attributions qui leur ont �t� conf�r�es, � savoir la pr�vention s�curitaire. Merci de parler de nous !
Un charg� de mission � la s�curit� de l�est du pays

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