Actualit�s : PROTECTION DU CONSOMMATEUR
Une agence de pr�vention des risques sera cr��e


Une agence de pr�vention des risques li�s � la consommation sera cr��e, selon le ministre du Commerce qui mise, par ailleurs, sur l�am�lioration de la r�gulation du march�.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - L�Etat a manqu� d�engagement efficient dans la r�gulation du march� notamment de gros. Une �vidence, une lapalissade, dont le discours gouvernemental manque pourtant de s�affranchir. Et c�est justement le ministre du Commerce qui avait r�uni, hier au Palais des expositions (Pins-Maritimes), les cadres de l�administration centrale et des services ext�rieurs de son d�partement, qui la r�it�re. Ainsi, selon Mustapha Benbada, �l�Etat a moins investi dans les infrastructures commerciales �, notamment celles du march� de gros, outre la mauvaise qualit� de gestion. Et cela m�me si le ministre du Commerce qui semble satisfait du bilan 2011 de son d�partement, effectu� dans �un contexte assez sensible�, au plan politique et �conomique, mise �norm�ment sur l�am�lioration de la r�gulation par le biais de la r�organisation des structures commerciales. En ce sens, l�on rappelle la cr�ation de l�entreprise publique �conomique Magros, charg�e de la r�alisation et gestion des march�s de gros. Mais aussi sur le renforcement du dispositif de contr�le commercial et r�pression de la fraude, en citant la r�alisation et r�habilitation de plus de 200 inspections et structures territoriales de contr�le. Et avec l�objectif d��largir le nombre de laboratoires de contr�le des produits et de la r�pression des fraudes au niveau des wilayas de 20 actuellement � 48, outre le laboratoire national d�essai des produits industriels, en cours de r�alisation � Sidi Abdallah (Z�ralda). Et dans la mesure o� 789 845 interventions des services d�inspection ont eu lieu dont 156 844 ont port� sur des infractions � la r�glementation, avec l��laboration de 139 724 dossiers transmis aux instances judiciaires. Outre la fermeture de 8 788 locaux commerciaux, les inspections et actions de contr�le ont r�v�l� un chiffre d�affaires dissimul� de 42,1 milliards de dinars de transactions sans factures. Mais aussi le contr�le de 89 376 containers, dans le cadre de contr�le de conformit� aux fronti�res dont 1 110 ont �t� bloqu�s, pour une valeur de 5,6 milliards de dinars. Ainsi que la saisie de 379,84 millions de dinars de produits non conformes ou impropres � la consommation notamment. Dans ce cadre, Mustapha Benbada qui a appel� les directions territoriales � davantage d�efficacit� et d�anticipation et coordination, en mati�re de suivi et gestion du march�, a �galement �voqu� plusieurs actions pour la protection du consommateur. Ainsi, le ministre du Commerce �voque la cr�ation d�une instance consultative vou�e � la protection du consommateur et d�une agence de pr�vention des risques li�s � la consommation. Il est �galement question de mettre en place un r�seau d��alerte pr�coce� pour la protection du consommateur contre les produits alimentaires et industriels pouvant pr�senter un risque sur sa sant�. Les textes relatifs � ces instances sont en cours d��laboration, selon Mustapha Benbada qui mise �galement sur le renforcement des ressources humaines en mati�re de contr�le (recrutement de 2 500 inspecteurs durant les deux prochaines ann�es).
C. B.

RETRAIT DU LAIT IMPROPRE � LA CONSOMMATION
Des actions judiciaires engag�es contre le propri�taire de l�usine
Des actions judiciaires seront engag�es contre le propri�taire de l�usine impliqu�e dans l�affaire du lait impropre � la consommation � El Bayadh. Selon le ministre du Commerce, les investigations se poursuivent encore et le produit portant marque Leco Lait a �t� retir� du march� apr�s des r�sultats bact�riologiques positifs.
C. B.

EXPORTATIONS HORS HYDROCARBURES
Le �seuil psychologique� a �t� d�pass�, selon Benbada
Le � seuil psychologique � des 2 milliards de dollars pour les exportations hors hydrocarbures a �t� d�pass�, selon le ministre du Commerce. En effet, ces exportations ont atteint les 2,15 milliards de dollars (2149 milliards de dinars) en 2011, en hausse de 40,83% et de mani�re �positive� selon Mustapha Benbada. L�occasion pour le ministre d�en appeler � �veiller aux entreprises exportatrices, en vue de r�duire la d�pendance aux hydrocarbures. Par ailleurs, Mustapha Benbada estime que l�ann�e 2012 sera propice � la �reprise s�rieuse� des n�gociations en vue de l�accession de l�Alg�rie � l�Organisation mondiale du commerce (OMC). En ce sens, Mustapha Benbada en appelle au soutien des partenaires europ�ens et commerciaux pour favoriser cette accession.
C. B.

HAUSSE DES IMPORTATIONS
Le pr�sident de la CGEA appelle � revoir le cap
Le pr�sident de la Conf�d�ration g�n�rale des entreprises alg�riennes (CGEA) appelle � revoir le cap en mati�re de production nationale et d�importations. Invit�, hier, de la Cha�ne III de la Radio nationale, Habib Yousfi a qualifi� la hausse des importations, � pr�s de 47 milliards de dollars en 2011 et en hausse de 14,70%, de �ph�nom�ne extr�mement dangereux, dans la mesure o� il conditionne l�avenir de nos possibilit�s de d�veloppement�. D�o� la n�cessit�, selon le pr�sident de cette organisation patronale, de �se pencher� s�rieusement sur la segmentation des produits d�importations, notamment les biens de consommation non alimentaires et les demi-produits ou intrants, � hauteur de 18 milliards de dollars. Et une facture dont le mode de financement, notamment par cash et par concours bancaire, � plus de 90%, mais surtout gr�ce aux recettes d�exportation des hydrocarbures, suscite la perplexit�, voire l�inqui�tude de l�invit� de la radio. Or, une facture d�importation qui pourrait �tre consid�rablement r�duite si une nouvelle vision en mati�re de production locale non d�pendante des hydrocarbures, de soutien effectif et efficient et non de �saupoudrage �, �tait adopt�e, comme le pr�ne Habib Yousfi. L�occasion pour le pr�sident de la CGEA d�appeler les banques � financer davantage les entreprises cr�atrices de richesses que de financer les importations. Et d�autant que le cr�dit documentaire a cass� la dynamique entrepreneuriale des Pme et que l�octroi de cr�dit reste assez biais�, laisse entendre le pr�sident de la Conf�d�ration. Ce dernier qui, ainsi, en appelle aux pouvoirs publics pour une meilleure mobilisation du financement bancaire local, au demeurant assez exc�dentaire et m�me si le concours bancaire � l��conomie est cens� avoir cru de 20% en 2011.
C. B.

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