Par Noureddine Boukrouh
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De quoi pouvaient accoucher les révolutions arabes sachant que les
despotes ont tout fait pendant leur règne pour que ne se forment pas des
partis démocratiques capables d’apparaître comme une alternative à leur
pouvoir ? Y avait-il une vie politique normale, avec des partis connus
et un corps électoral habitué à désigner ses députés et son chef d’Etat
? Il n’y avait que des partis uniques ou des partis administratifs, des
partis-alibi ou pas de partis du tout comme en Libye. Les élections
étaient truquées et les taux d’abstention astronomiques. Les islamistes
n’étaient pas une alternative parmi d’autres, c’était la seule
disponible. Imaginons qu’ils n’existaient pas : qui aurait comblé le
vide politique et institutionnel conséquent à la chute brutale des
régimes ?
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