Actualit�s : 10 NOUVEAUX PARTIS POLITIQUES AUTORIS�S � TENIR LEURS CONGR�S CONSTITUTIFS
La nouvelle carte politique en branle


A travers cette premi�re liste de dix partis politiques certains d�obtenir leur agr�ment, se d�roulent plus explicitement les intentions pr�t�es au pouvoir de s�offrir une nouvelle carte politique o� les �durs�, les �indisciplin�s� et les �frondeurs� n�auront pas place, place qu�occuperont d�sormais ceux des partis qui auront eu � faire preuve de �conciliation� et de �disponibilit� �.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - On en sait un peu plus sur les partis politiques en attente d�agr�ment. Une vingtaine de nouvelles formations sur la quinzaine qui ont, pour certaines depuis de longues ann�es, sollicit� le quitus du minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales, viendront renforcer l��chiquier politique dans la perspective de leur permettre la participation aux �lections l�gislatives de mai prochain. En effet, et dans un premier temps, ce ne sont pas moins de dix nouveaux partis politiques qui pourront, d�sormais, tenir leur congr�s constitutif, ultime �tape avant l�obtention quasi certaine du tant attendu agr�ment � m�me de leur permettre d�activer dans la l�galit�. Le minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s a fait �tat, ce mardi, du listing des nouvelles formations politiques autoris�es � organiser leur congr�s constitutif. Il s�agit du Mouvement des citoyens libres (MCL) de Abdelaziz Ghermoul, l'Union pour la d�mocratie et la r�publique (UDR) de Amara Benyoun�s, le Parti de la libert� et de la justice (PLJ) de Mohammedi Sa�d, le Front de la justice et du d�veloppement (FJD-El Adala) de Abdellah Djaballah, Jil Jadid (JJ) de Soufiane Djllali, le Front national pour la justice sociale (FNJS) de Khaled Bounedjma, le Front de l'Alg�rie nouvelle (FAN) de Djamal Benabdeslam, le Front El Moustakbal (FM) de B�la�d Abdelaziz, le Parti des Jeunes (PJ) et le Parti El Karama (PK) le l'avocat et d�put� Mohamed Benhamou, a pr�cis� la m�me source. Ces nouveaux partis politiques tiendront leurs congr�s respectifs suite � la promulgation de la nouvelle loi organique relative aux partis politiques, et leur agr�ment est subordonn� � l'�tude de conformit� du dossier du congr�s constitutif avec les dispositions de la loi relative aux partis politiques, a tenu � rappeler le d�partement de Ould Kablia, qui a, en outre, pr�cis� que l'examen de nouveaux dossiers de cr�ation de partis politiques �sera engag� avec diligence et tout aussi rapidement au fur et � mesure de leur finalisation par les membres fondateurs, avec lesquels les services du minist�re de l'Int�rieur demeurent en contact�. Un bref survol de ce listing est � lui seul r�v�lateur des intentions du pouvoir � s�offrir une reconfiguration de la sc�ne politique nationale qui lui sied comme un gant, une nouvelle carte d�barrass�e des �durs�, des �indisciplin�s� et des �frondeurs�. Une reconfiguration qui consoliderait les deux pivots du pouvoir, � savoir le FLN et le RND, qui auront, � l�avenir, des appendices de la m�me famille, � l�image du Front national pour la justice sociale (FNJS) de Khaled Bounedjma et du Front El Moustakbal (FM) de B�laid Abdelaziz. Pour le camp islamiste d�j� suffisamment effrit�, la nouvelle carte en vue va dans le sens d�une division plus accrue avec l�agr�ment de pas moins de trois nouveaux partis de cette mouvance dont le Parti de la libert� et la justice (PLJ) de Mohammedi Sa�d, le Front de la justice et du d�veloppement (FJD-El Adala) de Abdellah Djaballah et du Front de l'Alg�rie nouvelle (FAN) de Djamal Benabdeslam. Quant au camp d�mocratique, lui aussi en proie � des divisons similaires sinon pires et dont il ne s�est jamais pu se d�partir au grand dam du potentiel d�mocratique que rec�le la soci�t� qui ne demande qu�� �tre structur�e, il a eu sa part du �g�teau�. Il faut dire que la ligne dure qu�a fait sienne le RCD ces derni�res ann�es a donn� � r�fl�chir au pouvoir qui n�a pas tard� � d�nicher la solution idoine. D�abord, fallait-il faire revenir le FFS � de meilleurs sentiments, ce qui semble se r�aliser avec l��viction de l�ex-secr�tariat national du parti, r�put� pour son opposition frontale d�avec le pouvoir et son remplacement par un autre plus conciliateur. Et les d�bats lanc�s � la base quant � la question de la participation ou pas du FFS au rendez-vous de mai prochain participent du souci d�emballer une d�cision d�j� prise par le sommet. Mais le ralliement tant inesp�r� du FFS ne suffit pas au pouvoir pour se payer la t�te de Sa�d Sadi � qui on ne pardonnera pas de sit�t son retrait du gouvernement et son opposition dure, depuis. Et Amara Benyounes, l�ex-num�ro deux du parti, en attente d�agr�ment depuis 2004 de son nouveau parti, l�UDR, est tout indiqu� pour solder bien des comptes.
M. K.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable