Sports : LUTTE
Les �experts� interpellent le MJS


Rien ne va plus entre une partie des membres de l�AG de la FALA (F�d�ration alg�rienne de luttes associ�es). Les experts d�sign�s par le MJS sont mont�s au cr�neau pour d�noncer un certain nombre de carences ayant entra�n� les derni�res contre-performances des lutteurs alg�riens � Maputo (Jeux africains) puis � Doha (Jeux arabes).
Dans une lettre adress�e � la tutelle, les experts �voquent, en des termes � peine voil�s, l�absence d�une strat�gie pour la promotion de cette discipline olympique. Ils citent, � cet effet, le deuxi�me festival des �coles de lutte qui a eu lieu en juin 2011 � Cherchell (Tipasa) qui n�a �t� sanctionn� par aucune �valuation alors que la DJS et le MJS avaient investi beaucoup de moyens pour sa r�ussite. S�agissant des �quipes nationales, les �experts� mettent en cause les qualifications des entra�neurs nationaux et les r�sultats de nos s�lections, notamment � Doha, lors des JSA. Les r�dacteurs de la lettre adress�e au minist�re tenaient � signaler que l�objectif (trois m�dailles d�or) assign� n�a pas �t� atteint et les r�sultats de Doha rappellent, tristement, ceux obtenus en 2004, lors des m�mes jeux organis�s � Alger. Pour ce qui est de la comp�tition nationale, les �experts� parlent d�un syst�me �fig� depuis plus de vingt ans et (�) ne r�pond plus aux exigences de la lutte moderne�.Le groupe d�experts, a tenu � rappeler que �les statistiques concernant les entra�neurs par profil et par niveau 11 conseillers du sport, 17 techniciens sup�rieurs en sport, 28 �ducateurs sportifs et 84 entra�neurs de 1er degr� sont loin de refl�ter les chiffres donn�s par la FALA en mars 2011 qui faisaient �tat de la pr�sence de 140 dipl�m�s. Le groupe d�experts avance qu�il y a 130 techniciens sans dipl�me qui sont interdits d�exercice jusqu�� leur r�gularisation. Ceci au moment o� les �besoins n�cessaires pour un fonctionnement normal de la discipline sont estim�s � 1 230 entra�neurs�. Ce qui, aux yeux des �experts�, n�explique par le nombre (�lev�) de stages de formation et de recyclage des diff�rents niveaux. La non-convocation du coll�ge technique national, programm� pourtant le 10 octobre 2011, et l�exclusion d�lib�r�e des cadres permanents et des experts d�sign�s seraient l�apanage du DTN auquel les contestataires reprochent les chiffres en baisse de la pratique de la lutte qui est pass�e de 8 670 lutteurs en 2010 � 7 781 en 2011 alors que l�objectif avou� de la F�d�ration �tait d�atteindre � l�horizon 2012, le nombre de 14 000 pratiquants. Le nombre des licenci�s (2 894 toutes cat�gories confondues) et des ligues (9 depuis 2006) fait aussi partie des griefs retenus par le groupe d�experts qui invitent le MJS � prendre ses responsabilit�s.
M. B.

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