Le Front de lib�ration nationale (FLN) n�aurait donc jamais cr�dit� de confiance ArcelorMittal, l�actionnaire majoritaire du complexe sid�rurgique El Hadjar. Preuve en est que Abderrahmane Belayat, membre du bureau politique du parti, recommandait, � chaque fois qu�il se trouvait � Annaba, au mouhafedh du parti de surveiller le g�ant de l�acier. �Chaque fois que je me rendis � Annaba, je demandais au mouhafedh de surveiller ArcelorMittal, en lui disant qu�un jour il nous jouera un tour�, a r�v�l�, hier, Abderrahmane Belayat.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Outre cette r�v�lation, l�ch�e en guise d�anecdote, Abderrahmane Belayat, invit� du Centre d��tudes strat�giques du journal Echa�b pour �voquer la probl�matique des jeunes et de la femme � l�aune des r�formes politiques promises par le chef de l�Etat, n�a pas donn� du grain � moudre au moulin politique national. En mati�re de langue de bois, il faut dire que Belayat a �t� � bonne �cole. S�il a not� que les jeunes sont gagn�s par un d�sespoir manifeste, ce qui n�est pas faux, l�homme, qui a eu � exercer de nombreuses charges institutionnelles tout en restant l�arch�type du militant du FLN, a refus� cependant d�en s�rier les causes. Du moins, il a �vacu� d�un revers de propos la responsabilit� des pouvoirs successifs ainsi que celle du parti qui en a constitu� le socle. �Les d�boires de la jeunesse ne sont pas forc�ment du fait des gouvernants�, a-t-il ass�n�, convoquant, pour les besoins de son argument, le concept enseign� en cours de sociologie de ce que �le fait social est opaque�. Il n�y a pas meilleure formule pour s��viter d�indexer par qui les malheurs de la jeunesse sont arriv�s. La d�marche de Belayat, qui s�est voulu de d�finir des solutions au probl�me sans toutefois s�arr�ter sur les causes qui l�ont produit, sonne fausse. Il faut avoir fait ses classes au FLN pour r�ussir la �prouesse� de comparer entre deux situations, celle o� la jeunesse �tait anim�e de la flamme r�volutionnaire et engag�e, apr�s l�ind�pendance, dans l��dification du pays et celle pr�sente o� les jeunes d�sesp�rent de tout, sans se risquer � poser la question autour du pourquoi de ce d�sengagement. Le parti unique ? Pour Belayat, �le parti unique a donn� des r�sultats et le pluralisme politique a plong� le pays dans la trag�die durant 20 ans�. Il y a dans cette affirmation une bonne dose de nostalgie du parti unique. Et le code de la famille, qui a fait de la femme une mineure � vie et, qui, donc, l�a �trangl�e dans son �mancipation politique. �Le code de la famille est une fiert� et un honneur pour nous�, a clam� Belayat, qui ne consent aucun mea-culpa politique.
S. A. I.

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