Culture : LE TH��TRE MOLI�RE ENCHANT� PAR LE ANKAOUI DE ABDELKADER CHERCHAM
Ne�raf bruxellois...


De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Nabila Belkacem et �itin�rances� ont bien conclu l�affaire artistique de El-Gusto, orchestre et film de Safinez Bousbia, en confiant le soin � Abdelkader Chercham de signer le ne�raf bruxellois.
Le public, nombreux et connaisseur, douag, condition n�cessaire pour la r�ussite d�un r�cital cha�bi, �tait l�, portant l�artiste et son orchestre. Les musiciens, tous brillants, drebki, pianiste, banjo, emmen�s par Hama� Mabrouk, celui qui transforme par son qanoun �l�eau en gel�, ont beaucoup travaill� pour que Chercham subjugue le Moli�re. L�interpr�te d� El-Haraz, Youm eldjem�a, Khardjou lefkar a d�, pourtant, composer avec le public. Ce public partag� entre celles et ceux qui voulaient danser, co�te que co�te, et les autres, partisans de l��coute religieuse de la fabuleuse qa�ida andalouse rendue populaire et accessible � tous par Hadj M�hamed El-Anka. Chercham a donc satisfait aux go�ts des deux publics, des deux ob�diences cha�bi. �El-Heddi� et le texte, leklam, la parole, le sage dit : �Khoud leklam ousm�a menni.� Chercham a eu � chercher dans les profondeurs andalouses pour conqu�rir un public d�j� sous le charme du film de Safinez Bousbia qui a fait rencontrer les artistes que l�histoire a s�par�s pendant 50 ans et celui de l�orchestre El-Gusto. Pour avoir �t� de l�aventure El-Gusto une semaine auparavant � Bruxelles, Chercham savait qu�il n�avait droit qu�� une seule chose : r�ussir le r�cital, d�autant plus qu�il �tait pourvu d�un titre prestigieux : disciple de Hadj M'hamed El-Anka. Au Moli�re de Bruxelles, Abdelkader Chercham a bien fait les choses. Hama� Mabrouk, le qanoundji, le confirme. Ce qui n�est pas peu dire.
A. M.

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