Pour ne pas �tre juge et partie, voil� je vous expose une situation alarmante qui m�rite une intention particuli�re de la part de nos dirigeants et qui touche presque l�ensemble des anciens cadres dipl�m�s des diff�rents instituts publics, qui sont frein�s par ce pr�requis de licence, qui ne leur permet pas de d�crocher des postes sup�rieurs, malgr� ce long parcours d��tudes et d�exp�rience professionnelle de 20 ans, voire m�me les 30 ans.
Ces instituts et �coles sous tutelle de diff�rents minist�res (tels que l�ISGP, �cole sup�rieure de banque) proposent un enseignement de qualit� anim� par des consultants, des experts issus du monde professionnel ainsi que des docteurs.
La question qui se pose : si ces anciens cadres dipl�m�s dont le profil est un parcours professionnel excellent et qui sont dipl�m�s de ces instituts et �coles, pourquoi ce pr�requis de licence ? Est-ce que l�exp�rience chez nous est marginalis�e ? Alors je vous prie de voir ce qui se passe dans les universit�s europ�ennes de fa�on particuli�re et dans le monde d�une fa�on g�n�rale. Ces derni�res proposent aux salari�s de diff�rents corps de valider leurs exp�riences (V.A.E 2002) pour obtenir la totalit� du dipl�me, ou encore de valider l�exp�rience professionnelle (V.A.P 85) pour suivre une formation � l�universit� sans avoir au pr�alable le bac. Est-ce qu�on peut dire qu�on est mieux pour ne pas dire meilleurs que ces universit�s ? La majorit� de ces anciens cadres dipl�m�s sont �cart�s de la politique de l�entit� pour une raison ou pour une autre, et sont mis � la retraite malgr� la quarantaine.
Conclusion
Voir et revoir cette politique de marginalisation de ces anciens cadres dipl�m�s, sinon ils seront absorb�s par des soci�t�s �trang�res install�es dans notre pays pour une simple raison qu�elles ont besoin de leur exp�rience et de leurs comp�tences.
M. Bouchene Fateh, Banque d'Alg�rie

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