Actualit�s : LE RASSEMBLEMENT POUR L�ALG�RIE INTERDIT DE PARTICIPER AUX L�GISLATIVES
�Nous payons le prix d�avoir soutenu Benflis en 2004�


Hier, M. Mohamed Hammouma, pr�sident du Rassemblement pour l�Alg�rie (RPA) a d�pos� une plainte contre le minist�re de l�Int�rieur. A l�en croire, le Rassemblement pour l�Alg�rie (RPA), parti politique agr�� depuis 1998, microscopique du reste, mais emp�ch� d�activer et de prendre part aux l�gislatives de 2012, serait la victime de mesure de distorsion �pour avoir soutenu le candidat malheureux � la pr�sidentielle de 2004 Ali Benflis�. Flash back�
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - C��tait le Mouvement social pour l�authenticit� (MSA), fond� en 1991 par feu Meziane Bakkouche, d�c�d� en 1995. Le parti, qui se revendique du courant nationaliste d�mocrate, a chang� d�appellation en 1998 � l�issue de son premier congr�s ordinaire dit de �mise en conformit�. La loi sur les partis amend�e en 1997 a entra�n� un changement des statuts des associations � caract�re politique, devenant partis politiques. R�uni les 3 et 4 mars 1998, le congr�s du MSA a d�cid� y compris de changer le sigle du parti pour devenir le RPA, Rassemblement pour l�Alg�rie. Sa premi�re participation aux joutes �lectorales remonte � 2002. Le RPA a ainsi d�croch� 157 si�ges dans les diff�rentes assembl�es locales �lues et a eu � g�rer dix Assembl�es populaires communales (APC), en l�occurrence El Madher, Boumia, Lazrou et Oued Taga (Batna), Zerouala et Chetouane Bela�la (Sidi Bel Abb�s), Bouinan (Blida), Ben Freha (Oran), El Bnoud (El Bayadh) et Sidi Khelil (El Oued). Le RPA a soutenu Ali Benflis en 2004. �Le conseil national du parti, r�uni le 18 juin 2004, a pris cette d�cision suivant cinq crit�res, � savoir le candidat doit appartenir � notre courant politique, qui ne soit pas un moudjahid, un civil ayant un niveau universitaire et le profil d�un homme d�Etat, qui a eu � exercer au moins la fonction de ministre. Et Ali Benflis �tait le candidat qui r�pondait � ces crit�res�, a expliqu� M. Hammouma.
Drag d�Alger

Les d�boires du RPA, souligne M. Hammouma, ont commenc� juste apr�s l��lection pr�sidentielle de 2004. �Un groupe de trente dissidents a saisi la justice pour annuler les d�cisions de la r�union du 18 juin 2004, arguant mon ill�gitimit� � la t�te du RPA et que j�ai pris la d�cision de soutenir Benflis sans consulter le conseil national du parti�, a-t-il soutenu. Le Conseil d�Etat, indique la d�cision 30 454, a fini par d�clarer son incomp�tence le 3 octobre 2006. Depuis, l�administration bloque toutes les activit�s du parti, ne lui accordant aucune autorisation � faire quoi que ce soit. �Nous n�avons pu prendre part aux l�gislatives de 2007 � cause de cette affaire, mais l�administration a continu� � nous bloquer malgr� la d�cision du Conseil d�Etat�, ajoute M. Hammouma. Ce dernier s�interroge n�anmoins sur les v�ritables intentions de Abdelaziz Bouteflika qui �pr�ne un discours d�ouverture depuis peu et autorise la cr�ation de partis � la pelle�. �On se demande si c�est le pr�sident qui d�cide ou son administration. Or, ou il est complice ou il n�a aucune autorit� sur l�administration, ce qui est plus grave�, s�interroge-t-il. Et d�insister : �Nous sommes un parti agr��. Si nous, parti agr��, nous sommes emp�ch�s d�activer, moi j�estime qu�il y a l� un double langage, on pr�ne un discours d�ouverture et on exerce l�exclusion.� M. Hammouma soutient son propos par deux �aberrations � : �Lorsque j�ai d�l�gu� des pouvoirs aux pr�sidents des bureaux de wilaya du parti, nous avons 42 bureaux, pour aller retirer les formulaires de candidature, on leur a signifi� aux Drag que notre parti est interdit d�activit� et ne figure pas sur la liste des partis autoris�s � participer aux l�gislatives de 2012. Alors que nous ne sommes sous le coup d�aucune d�cision de justice. Le plus absurde, par ailleurs, est la r�ponse de la Drag d�Alger � notre demande d�autorisation de tenir une r�union du conseil national du parti samedi dernier (18 f�vrier), nous exigeant de collecter les signatures des membres du Conseil national �lus lors du congr�s de 1998. La Drag d�Alger s�est ainsi substitu�e � la justice et a statu� sur mon ill�gitimit� de convoquer le conseil national en ma qualit� de pr�sident. Chose que je consid�re comme une ing�rence dans les affaires internes du parti.� S�estimant l�s� par l�administration, M. Hammouma a d�cid� de se plaindre par le biais de son avocat Me Brahim Sedrati aupr�s du Conseil d�Etat contre le minist�re de l�Int�rieur et la Wilaya d�Alger. Il a �galement saisi l�instance de Farouk Ksentini. �M. Ksentini �tant absent, c�est le SG de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l�Homme (CNCPPDH) qui m�a re�u ce matin (hier, Ndlr), je lui ai remis le dossier et il m�a promis de le transmettre au pr�sident de la R�publique�, indiquera-t-il.
L. H.

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