Soci�t� : S�TIF : AFFAIRE DU PETIT ABDERAOUF
L�enqu�te pi�tine, l�assassin court toujours


24 janvier 2012. Voil� un mois que le petit Abderaouf, alors �g� de cinq ans et demi, a �t� sauvagement �gorg� devant sa maman, en plein jour et en public, dans un endroit des plus fr�quent�s de la ville de S�tif, � savoir le souk Abacha-Amar.
L�assassin court toujours et la diffusion de son portrait-robot, �tabli gr�ce aux signalements de quelques t�moins, n�a pu fournir aucune indication ni piste aux enqu�teurs de la police judiciaire de S�tif. La t�che des enqu�teurs est ardue. Le meurtrier a agi en quelques secondes seulement pour accomplir un geste barbare. Sit�t son forfait accompli, l'individu a continu� sa route, passant � quelques m�tres des chauffeurs de taxi, indiff�rents et craintifs, qui assurent les lignes S�tif-A�n Oulm�ne et S�tif-A�n Azel, sans �tre inqui�t�. Il aurait travers� la cit� des 1 000 logements, entre la cit� Sonatrach et la mosqu�e Ibn Khettab. Puis, plus de traces de lui. Ce que l'on sait de lui, c'est qu'il mesure environ 1,75 m, est �g� d'environ 25 ans. Aucune caract�ristique physique particuli�re ne permet de le confondre. Pour l�instant, l�enqu�te polici�re pi�tine, et les S�tifiens r�clament toujours justice. Parce qu�un petit gar�onnet assassin� � S�tif n�est pas qu�un fait divers. C�est un ph�nom�ne de soci�t� qui commence � prendre de l�ampleur. En effet, selon le rapport �tabli par Mohamed Bela�fa, inspecteur r�gional (r�gion Est) de la S�ret� nationale, la wilaya de S�tif occupe la premi�re place en mati�re de criminalit�. Petite ou grande d�linquance, la wilaya de S�tif a enregistr�, en 2011, un taux de criminalit� de l�ordre de 13,42%. Ce taux illustre l�ampleur de la criminalit� � S�tif qu�elle soit �conomique, financi�re, petite ou grande. La criminalit� sous toutes ses formes est une donne � laquelle les pouvoirs publics sont confront�s aujourd�hui.
Imed Sellami

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable